Mickey a de grandes oreilles, je répète: Mickey a de grandes oreilles
La petite souris de Disney n'est ici nullement en cause. C'est de Barack Obama dont il est question, lui le grand boss de la libre Amérique dont les services (la NSA mais pas que) espionnent la France. Entre le 10 décembre 2012 et le 8 janvier 2013, 70,3 millions de communications ont été enregistrées dans un pays allié des USA et faisant partie du commandement de l'OTAN, le bras armé du gendarme du monde. Et ce n'est que la partie visible de l'iceberg.
Laurent Fabius, prêt à partir en guerre à tout va et subsidiairement ministre des affaires étrangères, a convoqué l'ambassadeur des USA. Pas pour déclarer la guerre à notre grand ami, mais pour lui dire que c'est polisson d'espionner ses meilleurs potes.
Jean-Yves Le Drian, notre ministre de la guerre, est aux abonnés absents. C'est bêta sur ce sujet. Remarquez que ça ne porte pas à conséquences, puisque les USA sont nos alliés.
Jean-Marc Ayrault, grand chambellan de François II s'est dit "choqué": que ça? Ben oui, John Kerry, secrétaire d'Etat de la libre Amérique, arrive à Paris pour une tournée en Europe consacrée à la Syrie. On ne va pas lui gâcher le voyage.
Bon, il faut savoir que la France s'était déjà aplati après une première révélation de ce type en juin de cette année. Le parquet de Paris a même ouvert en juillet une enquête préliminaire au sujet du programme international de surveillance américain.
"Nous avions déjà été alertés au mois de juin, nous avions réagi fortement mais visiblement il faut aller plus loin. Ce type de pratiques entre partenaires qui porte atteinte à la vie privée est totalement inacceptable et il faut s'assurer très rapidement qu'elles ne sont plus pratiquées", a souligné Laurent Fabius.
Brr, Obama et ses espions en tremblent. Mais c'est visiblement de rire.