Le 5 novembre 2013, à Roanne pour la défense des libertés syndicales
L'écotaxe suspendue, les questions sur l'emploi, l'avenir industriel et l'évolution des modes de transports restent toujours posées, en Bretagne mais pas seulement dans cette région. De plus, cette nouvelle reculade du gouvernement socialo-écologiste est obtenue après des méthodes de voyous de la part des employeurs qui ont diligenté ce mouvement anti-écotaxe. Faut-il donc casser et être du côté des lobbys patronaux pour faire reculer l'Elysée? La réponse est oui.
Deux poids, deux mesures. A Roanne, ce 5 octobre 2013, 5 syndicalistes de la CGT vont être jugés. Pas pour des actions de violences qu'on a pu observer ces derniers jours en Bretagne. Mais pour avoir refusé un prélèvement d'ADN pour être fichés à vie, lors de leur activité militante pour la défense des retraites et de l'emploi. Oui, depuis mai 2012, François II est sourd de son oreille gauche. A moins qu'il ne s'en soit jamais servi depuis qu'il est un dirigeant socialiste.
A l’occasion du procès des « 5 de Roanne » qui ont refusé de se soumettre au prélèvement d’ADN, la CGT a lancé une Pétition Nationale et appelle les salariés à venir massivement manifester cette exigence d’une véritable Démocratie Sociale, respectueuse des libertés syndicales le 5 novembre, à 10h à ROANNE.
Le gouvernement, le parlement mettent en œuvre des réformes fondamentales qui cassent le Droit du Travail. Pour mettre en place cette politique, la répression à l’encontre de l’action syndicale est orchestrée sous la houlette du gouvernement socialiste.
La CGT propose trois mesures pour renforcer la protection des militants syndicaux et de tous ceux qui luttent :
1) Le vote définitif, par l’Assemblée Nationale, de la Loi d’amnistie « des délits commis lors des mouvements sociaux », adoptée par le Sénat le 28 février 2013.
2) Une loi portant sur des droits nouveaux protégeant les militants syndicalistes et progressistes qui, dans le cadre de leur mandat, agissent dans une action collective.
3) De retirer de la liste des délits susceptibles d’être inscrits au fichier des empreintes génétiques, toutes les condamnations touchant les militants syndicalistes et progressistes qui, dans le cadre de leur mandat, agissent dans une action collective.
Signez la pétition de la CGT ici