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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Manuel Valls revient dare dare des départements ultramarins. Il écourte sa visite programmée pour rétablir la paix sociale et la sécurité en ces parties du territoire français gangrénées par le chômage exponentiel et la colonisation. Mais il avait autres chose à foutre: l'expulsion par ses services de 2 sans-papiers scolarisés sous le drapeau tricolore de la République française. Et ça urgeait, vu que lycéens et collégiens descendaient dans les rues, soutenus par les esprits humanistes de France.

Mais ces manifestations ne plaisent pas à tout le monde. Manuel Valls est le chouchou des médias bien pensants qui ne cessent de l'encenser. Aussi, le jour de son retour, l'un de ses plus solides soutiens dans la presse, Le Parisien, sort un sondage à bon escient: 65% des spondés ne veulent pas du retour de Léonarda en France et seulement 46% ont été choqués par son interpellation. Il faut dire que la petite collégienne est d'origine rom, de surcroît musulmane, une lie dans notre bonne Europe chrétienne.

Parmi les sondés se déclarant choqués: 76% du Fg, 78% des Verts et 64% du Ps. Le reste, avec la droite et son extrême, applaudit Manuel Valls, lui d'origine espagnole, mais c'est beaucoup mieux que d'être rom.

 

Et voilà que Marine Le Pen s'en mêle, la haine et l'opprobe à sa bouche comme de bien entendu: "Il faut mettre rapidement un point final à l'affaire Leonarda, qui n'a que trop duré et qui commence à exaspérer nos compatriotes. (...) "Quant à l'infime partie de la jeunesse française instrumentalisée par des associations immigrationnistes grassement subventionnées par les pouvoirs publics, sa place est au travail, sur les bancs du lycée, et non dans les rues".

 

Manuel Valls semble avoir les soutiens qu'il mérite. Les cons aussi.

Le président de la République française vient de proposer que la collégienne revienne "seule" en France pour poursuivre sa scolarité. Cruauté abjecte de celui présidant aux destinées de la patrie des droits de l'Homme. François II a choisi son camp, celui de la honte, qui ne reconnait pas à chaque enfant le droit de grandir dans sa famille avec toute sa famille.

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