C'est le pastis à Marseille entre candidats Ps aux municipales
Le pastis, en occitan, désigne un embrouillamini, une situation confuse, un sac de noeud, du bordel quoi en langage populaire. A Marseille, pour savoir qui serait chef de file de l'Elysée aux municipales, le bon peuple était appelé à voter dans une primaire. Quelque 19 000 votants ont mis un bulletin dans l'urne sur plus de 484 000 inscrits. Il paraît que c'est un succès selon les médias.
Parmi les prétendants socialistes à leur faire les yeux doux, ils furent 6. Mais part un prompt renfort de minibus (semble-t-il), la sénatrice Samia Ghali arriva en tête au port.
Du coup, en fait d'école de la démocratie, la chouchou de François II et des médias, la ministre Marie-Arlette Carlotti, ayant coulé à pic (sans doute dans le vieux port) a dézingué celle qui avait gagné la course à l'échalotte en dénonçant "un fonctionnement à plein régime du clientélisme » et « des dizaines de mini-bus qui sillonnent la ville, avec des échanges d’argent, des intimidations, le tout avec une organisation que je qualifierai de paramilitaire." Elle était tellement furax que Ayraultport ND des Landes lui a téléphoné pour qu'elle ferme sur-le-champ sa boite à gifles. Ouais, ça la foutait mal tout ce pastis à la télé, le soir même où le dit front républicain à Brignoles, initié encore par l'Elysée, s'était ratatiné la gueule.
Du coup, Patrick Mennucci, ci-devant député et qualifié pour le 2e tour, lui qui ne pouvait pas voir en peinture dame Castagne, l'encense pour récupérer ses voix.
On attend avec impatience cette semaine, fatche de con! Même que l'Elysée a demandé à Manuel Valls d'intervenir avec ses CRS. Les coups pleuvent si drus, qu'ils sont capables de s'entretuer. Ah, les cons...
Du coup, le Fn est allé consulter. Il a la rate qui se dilate tellement qu'il en rit. Et ça, c'est bien dommage.