Vers un 14 juillet 1789 à l'envers
Ensuite, on rétablira les privilèges dès le 4 août, puis dans la foulée, on élèvera, place de la Concorde à Paris, une statue de Louis XVI, celui qui avait été raccourci pour fuite à l'étranger et collusion avec l'ennemi. Voilà la feuille de route concoctée par François II pour cet été.
En effet, madame de Lebranchu, chambellan chargé de tous les fonctionnaires de France et de Navarre, a décidé de geler leur point d'indice: Plus de cinq millions de sujets de sa majesté sans augmentation du pouvoir d'achat. Il faut dire que ça dure depuis 2011, sous Nicolas 1er et que le changement ce n'est pas pour maintenant. Pas pour demain non plus d'ailleurs.
Les salariés du privé, assujettis eux aux sires du MEDEF and Co devront aussi se serrer la ceinture. C’est en tout cas le souhait du palais de l’Elysée, cela au nom de "la défense de la compétitivité et de l’emploi". Cette annonce provient de la feuille royaliste dénommé Le Parisien. Il y est écrit dedans que François II désire que cela soit acté lors des "états généraux des partenaires sociaux" de ce jeudi et vendredi.
J'espère que les sires du MEDEF and Co vont être d'accord.
Bon après la remise au goût du jour de la servitude avec l'édit royal sur un contrat de travail flexible, voilà macache bono pour le pouvoir d'achat comme ils disent dans nos colonies africaines.
Alors, quand je vous disais que ça avançait avec François II, vous ne me croyiez pas.
Monsieur de Valls va même remettre en pratique la torture de la roue. Attention, plus moderne. Il va se servir du trop plein des roues de camions et de tracteurs que le sire Arnaud de Montebourg de made in France ne veut plus faire fabriquer dans le royaume. Monsieur de Valls aurait bien voulu prendre celles des carrioles des Roms, mais il a bouté trop vite, hors de nos frontières, tous ces voleurs de poules au pot. Quant à madame la duchesse Marisol de Tourraine, elle en charge de la santé et des vieux, elle conciliabule avec le sire Le Foll de l'agriculture. Il y a dans le royaume, force abattoirs qui ne servent plus à l'équarrissage, vu que la bidoche pour le peuple provient de Roumanie ou bien d'ailleurs...
Allez, ah ça ira, ça ira, ça ira... Ah non, pas les patrons ni les évadés fiscaux à la lanterne! On en a trop besoin de ces aristocrates d'aujourd'hui!