Quand parlera-t-on de l'emploi et du pouvoir d'achat?
D'autres, à leurs manières nauséabondes, en causent dans le poste, les journaux et à la télé. J'ai nommé le clan Le Pen et consorts.
Les difficultés de l'existence agressent de plus en plus les couches populaires que sont les ouvriers, les employés et le petit artisanat. Or, ceux-ci, de conférence sociale en autre réunion pour enfiler les perles, ne voient rien venir qui améliore leur vie de plus en plus aléatoire pour eux et compliquée pour leurs enfants.
Ainsi, le spectre électoral du F haine est conforté et s'élargit. Surtout, avec les scandales politiques frappant les gens des partis qui ont gouverné la France à un moment ou à un autre. Surtout, lorsque les parlementaires s'opposent à toute transparence réelle. Surtout quand 120 millions d'euros sont dépensés avec cette caisse noire des mêmes parlementaires pour retrouver un fauteuil douillet à l'Assemblée ou au Sénat. Surtout quand François II va s'attaquer aux retraites avec le travailler plus et toucher moins identique à celui prôné par Nicolas 1er, énième réforme capitaliste qui va aggraver le sort des futurs retraités parmi les ouvriers et les employés.
L'étude de l'IFOP pour Le Monde (à lire dans lemonde.fr) porte sur un échantillon de 6 000 électeurs frontistes sondés entre mai et juillet 2013. L'IFOP en a filtré les 2 blocs régionaux les plus importants pour l'extrême droite: le Sud-Est (Languedoc-Rousillon et Provence-Alpes-Côte-d'Azur) et le Nord et l'Est (Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Haute-Normandie, Champagne-Ardenne et Lorraine).
Ce sondage est d'autant plus frappant qu'il se déroule avant et pendant les vacances estivales, au moment où notamment les couchers populaires ne partiront pas en vacances, faute de pouvoir d'achat conséquent ou noyées dans le chômage et la précarité.