Comment que ça baigne dans la zone euro!
Après la 8e législative partielle perdue par le PS depuis mai 2012, dont la dernière dans le fief électoral de Cahuzac où le candidat de l'Elysée fut ratiboisé au premier tour, François II ouvre un contre-feu. C'est Arnaud Montebourg qui est le pyromane de service en proclamant que Manuel Barroso est le "carburant du Fn". Comme si le palais de l'Elysée réfutait la politique d'austérité dictée par la Commission européenne et que sa majesté séchait tous les sommets européens parce qu'il n'était pas d'accord avec ça.
En Italie, la Justice a condamné l'ancien chef de gouvernement Silvio Berlusconi à de la prison ferme et à une inégibilité à vie (Tiens, pourquoi on ne peut pas le faire en France pour un politicien corrompu?) Et le très démocrate Berlusconi de dire que son parti quitterait le gouvernement droite-gauche pour le foutre en l'air.
En Grèce, après le coup d'état contre la radio et la télé publiques, le petit parti de gauche qui était au gouvernement dirigé par un conservateur, en a démissionné. On a donc remanié le gouvernement en donnant plus de poids au PS grec qui y était déjà. Le chef du PS grec (le Pasok cousin germain du PS gaulois) est bombardé patron de la diplomatie et vice premier-ministre. Avec eux, un ex de l'extrême-droite grecque.
Bref des combinaisons politiciennes pour conserver le pouvoir et les avantages qui vont avec.
Mais les peuples ne sont pas dupes; Que la social-démocratie gère toute seule un pays (comme en France) ou avec la droite (en Italie ou en Grèce et au niveau de l'UE), la politique d'austérité est la même partout. Et c'est cela qui fait le lit de la bête immonde, surtout quand on tergiverse à ne pas proclamer franchement que l'Elysée conduit une politique capitaliste.
La ceinture pour les peuples et en guise de dessert, ils ont aussi cela: