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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

François II a été invité aux 150 ans du parti social-démocrate allemand. Normal, son parti et les sociaux-démocrates allemands ne comptent pas pour rien au sein de l'Internationale socialiste. Ils continuent à gérer loyalement le capitalisme.

Ce jeudi, la preuve en était plus flagrante à Leipzig. Au premier rang des invités de la social-démocratie allemande, la chancelière de droite Angela Merkel. Un peu comme si la CGT invitait à son congrès confédéral le MEDEF. Il est vrai qu'en Allemagne, les sociaux-démocrates ont été au gouvernement avec les amis d'Angela Merkel. Bon, en Grèce, ils font pareil actuellement sans que cela choque l'Internationale socialiste.

 

François II, preuve qu'il est vent debout avec le SPD (oui le PS en allemand), il a été le seul dirigeant étranger à jacter à la tribune. Et pour quoi dire? Que l'Allemagne avait engagé des réformes formidables en 2003, ce qui faisait qu'elle était aujourd'hui au top niveau en Europe.

Aussi, a-t-il félicité chaudement le social-démocrate Gerhard Schröder. Pas à cause que celui-ci soit à la tête du consortium chargé de la construction d'un gazoduc dont le premier partenaire est le russe Gazprom de Poutine. Les sociaux-démocrates peuvent gérer le capitalisme sans façon, ça je vous l'ai déjà dit. Non François II a encensé son compère à cause que, lorsqu'il était chancelier, il a sacrément flexibilisé le marché du travail, fait des cadeaux aux patrons et creuser les inégalités sociales. Tellement, que ce qu'applique actuellement le palais de l'Elysée c'est du pipi de chat. Conséquence, entre autre, pas de chômage en Allemagne, mais de la précarité en veux-tu en voilà et des petits jobs à 2 euros de l'heure.

Extrait du discours très applaudi de François II devant le SPD et Angela Merkel: "Le progrès, c'est aussi de faire dans les moments difficiles des choix courageux pour préserver l'emploi, pour anticiper les mutations industrielles et c'est ce qu'a fait Gerhard Schröder ici en Allemagne et qui permet à votre pays d'être en avance sur d'autres. Ces décisions ne sont pas faciles à prendre, elles peuvent faire surgir des controverses, mais rien ne se construit, rien de solide ne se bâtit en ignorant le réel".

 

Sans plus aucun commentaire de ma part.

 

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H
Dis donc Roger, pourquoi tu crois que le Franz II a pris un prof d'Allemand comme premier ministre ?<br /> <br /> Amitiés<br /> Serge
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H
Je patauge aussi, mais je trouve ça bien de changer un peu
R
Ah oui, Frantz II pour François II. Je mets ça de côté.<br /> Merci. Comme tu as pu le voir je suis passé à OB nouveau. Mais je patauge encore quelque peu...