Un remaniement ministériel de plus, le énième
Voilà, c'est fait. Pour combler un vide dans le conseil des ministres, le palais de l'Elysée a procédé à un énième remaniement. Madame Lagarde partie gérer les intérêts du capitalisme à New York, il fallait que quelqu'un s'empare de son maroquin jeté en pâture.
C'est Baroin, l'ami de Chirac qui a remporté l'os. Mais Le Maire, l'ami de Villepin, en est vert de rage: il tenait tant à le ronger, lui, cet os. Deux camarades de l'Alliance des centres (sic) vont aussi s'asseoir autour de la table royale. Et Borloo, chef de ladite Alliance des centres (toujours sic), qui pensait nous berner en se disant plus dans le camp du président des privilégiés. Ensuite, je n'ai pas très bien suivi pourquoi la ministre de l'enseignement supérieur se retrouve tout à coup avec le porte-feuille du budget. Parce qu'elle n'avait pas vu que Luc Ferry ne travaillait plus à l'université? Et de qui est-elle l'amie? Pas de Nicolas Sarkosy tout de même, cela serait peut-être la seule.
Par contre, la promotion de David Douillet me ravit. Secrétaire d'état aux Français immigrés à l'étranger, qu'il est. Pour une fois, le gouvernement se préoccupe de l'immigration. Il faudra demander à Claude Guéant, le ministre de l'Intérieur, combien sont-ils ces Français immigrés.
Mais non, suis-je bête, ce n'est pas la peine. David Douillet les comptera lui-même. Il a eu l'habitude des chiffres avec les pièces jaunes de madame Chirac. Et puis, y-a-t-il tant de paradis fiscaux de par le monde?