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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Quand je dis Sarkozy, je pourrai en citer des tas d'autres dont un certain candidat à la présidentielle qui avait la finance pour seul ennemi et qui prit un ministre du Budget plus blanc que blanc. Ce même candidat, aujourd'hui élu roi, fait souvent le VRP dans des paradis fiscaux. Il était dernièrement au Maroc par exemple...

 

http://s1.lemde.fr/image/2013/04/04/1000x0/3154294_5_b374_ill-3154294-2867-web-1413-paradis-fiscaux_2f7fb99feafb71bf57142a239f7a12f3.png

 

Canaille le Rouge nous décortique un article sur les paradis fiscaux. A lire jusqu'au bout. Si un jour, on vous parle de crise, envoyez-leur ça à la gueule! Le blog de Canaille le Rouge: link

 

 

A la recherche de la pelleteuse pour combler les "déficits publics":

 

Les actifs financiers détenus par des particuliers et leurs familles et dissimulés dans des paradis fiscaux atteignent entre 21.000 et 32.000 milliards de dollars (entre 17.000 et 25.500 milliards d'euros) selon une étude publiée dimanche par le groupe de pression Tax Justice Network qui lutte depuis des années contre l'évasion fiscale.

 

Ce qui pourrait être drôle si l'actualité n'avait pas tendance à émousser le sens de l'humour. Derrière ces numéro de funambulisme fiscal, ce sont des pays mis en faillite, des peuples réduit à la famine, des politiques de santés ruinées. C'est la misère imposée pour ratisser quelques milliards d'Euro qui, s'ils sont rassemblées, iront gonfler en masse cette insupportable de richessses détournées et accmulées.

 

Revenons à cette étude. Que nous indique-t-elle ?

 

L'étude ne prend pas en compte des actifs non financiers comme les biens immobiliers, l'or ou le sproduits de luxe comme les voitures ou les yatchs. Elle n'est basé que sur des mouvements de capitaux. Elle conduit à évalier à 280 milliards de dollars (225 milliards d'euros) le manque à gagner pour les Etats, en terme de revenus fiscaux.

La recherche menée par James Henry, ancien économiste en chef pour le cabinet McKinsey, s'est basée sur des chiffres de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international, des Nations unies et des banques centrales. James Henry a qualifié d'"énorme trou noir dans l'économie mondiale" les fortunes personnelles détenues dans des paradis fiscaux. "Les revenus fiscaux ainsi perdus sont immenses. Ils sont suffisamment importants pour introduire des changements majeurs dans les finances de nombreux pays", a-t-commenté sur la BBC. "Mais d'un autre côté, cette étude est aussi une bonne nouvelle. Le monde dispose ainsi d'une importante réserve qui pourrait un jour résoudre certains de nos problèmes", at-il ajouté.

 

Le plus sûr serait d'arriver à une confiscation souveraine à partir des pays spoliés et des populations des pays hébergeant qui ne sont pas toujours, loin s'en faut, à la pointe du progrès social.


En France, après plusieurs mois de travail, la commission d'enquête sénatoriale sur les paradis fiscaux va prochainement rendre son rapport. Eric Bocquet, le sénateur communiste , rapporteur de la commission a indiqué dans une interview au quotidien Libération que l'évasion fiscale coûterait entre 40 milliards et 50 milliards d'euros par an au budget de l'Etat. et "au niveau européen, l'ONG Tax Research le chiffre à 1 000 milliards, soit quatre fois le budget de l'Union", précise-t-il. Il préconise notamment la publication d'une comptabilité pays par pays pour les multinationales, et la création d'un «Haut commissariat à la protection des intérêts financiers publics».

 

L'ICIJ, consortium international des journalistes d'investigation (une initiative du Center for public integrity, basé à Washington) a pu (nous rapporte le Monde qui, piqué au vif par l'aura de médiapart, se met à faire son metier) mettre la main sur une mine d'informations fournies par d'anciens salariés de deux entreprises de services de financiers offshore, Portcullis Trustnet et Commonwealth Trust Limited : au total, près de 2,5 millions de documents (courriers électroniques, copies de papiers d'identités, lettres, etc.).

 

Mais comment s'y prennent-ils pour slalommer si efficacement entre les réglementations ? 

 

Pour complexes et discrets qu'ils soient, les mécanismes d'évasion fiscale connus et les outils de l'industrie de la fraude sont connus.

 

Surprise, les Arsène lupin de la gomme a effacer l'impôt ont pignon sur rue, leurs cadres dirigeants font la navette entre les comité stratégiques des établissement financier et les cabinet ministériels, ils bénéficient "d'honorables correspondants" à statut consulaire dans les Pays d'acceuil.

 

Canaille le Rouge attend avec gourmandise la livraison du Monde du 06 avril qui va lever ce secret polichinalo-fiscal : le journal se propose de nous expliquer comment concernant La France BNP Paribas et le Crédit agricole ont aidé leurs clients à créer des sociétés offshore.

 

La liste française tirée de ces fichiers contient une centaine de noms. Traduisons en langage courant : devant la colère qui monte et pour se recrédibiliser, une part de la presse va nous confier à l'oreille que le père noél n'existe pas mais qu'en fait c'est la petite souris qui s'occupedes cadeaux.

 

A coup sûr, un épisode à ne pas manquer. A surveiller aussi les gouttes de sueurs qui font dégouliner des fronts de ceux qui vont échapper au premier essorage et vont tenter d'user des délais pour faire le ménage.

 

Pari pris que la façon dont sont produites ces richesses (origine, méthode et condition sociale de la spoliation) ne sera pas abordée. On dit désinfecter les murs mais le chateau reste entre les mêmes mains.


La Canaille parie qu'aux termes de l'enquête,  nous aurons une poignée de noms cahuzacquisés qui permettront de laisser tomber un voile pudique sur les rebonds du marchés des armes et les triple vrilles piquées des pas de patineurs sur matières premières.


 

http://www.monnaiesdumonde.net/billets/amerique_du_nord/cayman_p12_r.jpg

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