Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Le_miroir_de_Sarko

 

  C'est en substance ce qu'a demandé Nicolas Sarkozy par le biais de 264 sondages en deux ans, entre juin 2007 et juillet 2009.

  Attention, pas payé de sa poche, mais sur les fonds que le trésor public alloue à l'Elysée, soit un montant de plus de 6 millions d'euros. C'est ce que révèle Raymond Avriller, un militant républicain, dans une conférence de presse en parlant "d'ivresse sondagière". "Ces documents montrent une addiction sondagière, une conduite à la petite semaine, au GPS des sondages", a-t-il insisté.

 

  Pour obtenir ces documents, Raymond avriller n'a pas frappé à la cellule communication de l'Elysée. Enfin, l'ayant toquée, sans réponse, il a fait appel au Tribunal administratif qui a en a ordonné la production. Vous vous rendez compte, faire appel à la Justice pour obtenir des infos de la part de celui qui est garant des lois de la République française... Enfin, c'est la loi du 17 juillet 1978 qui favorise l'accès aux documents administratifs (à bon entendeur, salut).

  Bon, Raymond Avriller a fait encore appel au Tribunal administratif parce que (figurez-vous), le palais de Nicolas Sarkozy a oublié les documents sur les sondages correspondants aux années 2010, 2011 et 2012: un oubli bête sans doute...

 

  Enfin, sur les documents reçus, "certains ont été clairement utilisés par l'UMP notamment en vue de l'élection présidentielle de 2012". Ni plus ni moins.

  Autre chose, celui, commandé en 2008 concernant la liaison du président avec sa future épouse. "Que pensez-vous de son mariage possible avec Carla Bruni ?"


   Les sondages ont été commandés auprès de Publifact, PubliOpinion et Giacometti lesquels n'ont, jamais été mis en concurrence comme le prévoit la loi. "Cette surfacturation potentielle par ces intermédiaires soulève la question d'une sortie irrégulière d'argent des caisses de l'Etat, alors que ces prestations ont été facturées 2,98 millions d'euros au total à Publifact et PubliOpinion et 1,38 million à Giacometti Péron". affirme Raymond Avriller

   Après la publication d'un rapport de la Cour des comptes épinglant l’Élysée sur des facturations d'études d'opinion, la cour d'appel de Paris s'était opposée, en novembre 2011, à ce qu'un juge d'instruction enquête à ce sujet. On se demande pourquoi...

  Et ce mardi premier mai, sur BFMTV, le président candidat n'a pas voulu répondre aux questions à ce sujet. On se demande toujours pourquoi...

 

 

 

 

 

Commenter cet article