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Rassurer les marchés
Telle va être la politique déclamée ces jours prochains par le palais de l'Elysée. Quitte à se répéter, et face au déferlement médiatique nous inondant que c'est l'unique solution, aucune relance de notre croissance n'est à l'ordre du jour. Comment le pourrait-on sans augmenter les impôts des riches, ni stopper la purge de l'emploi public et le chômage dans le secteur privé, ni détruire la corne d'abondance des cadeaux fiscaux aux sociétés et aux particuliers nantis? Pourtant, encore un exemple : les niches fiscales, dont la quasi majorité datent de la gouvernance de Nicolas Sarkozy, représentent 74 milliards d'euros, soit la moitié de notre dette publique.
Bref, les annonces de Nicolas Sarkozy, ou de ses alliés, pour ces jours prochains, vont être la continuité dans cette jungle des affaires et des injustices qui étranglent les peuples partout dans le monde.
Pendant ce temps, tous les prétendants à devenir président PS de la République y vont de leur petite musique personnelle. Alors qu'ils avaient tous juré (si je mens, j'irai en enfer) d'être d'accords sur le programme de leur parti, le parti le plus important à gauche.
Après, l'on peut toujours s'étonner que le peuple ne s'intéresse pas à la politique ou s'égare dans la droite extrême.