AFP PHOTO / ROMAIN PERROCHEAU
Une policière municipale a sorti une enfant de cinq ans de la cantine d'une école d'Ustaritz (Pyrénées-Atlantiques) en raison d'un impayé de ses parents, sa venue choquant la fillette et ses
camarades, qui l'ont crue emmenée en prison, écrit Sud Ouest jeudi.
"La petite a été prise par la police municipale à la cantine, qui est gérée par la
municipalité et se trouve en dehors de l'établissement, à 200 mètres", a indiqué à l'AFP le directeur de l'école Saint Vincent, Laurent Aguergaray. "C'est un procédé irresponsable", a-t-il ajouté, précisant que Léa et ses
camarades avaient été choqués : "Quand Léa est revenue dans l'après-midi ils
étaient étonnés. Ils pensaient qu'elle était en prison. La maîtresse a discuté avec toute la classe pour tenter de dédramatiser". "On ne prend pas les enfants en otage de cette manière", a-t-il ajouté.
Le maire d'Ustaritz, qui gère la cantine scolaire, n'était pas immédiatement joignable. Selon Sud Ouest, les parents de l'enfant, en pleine séparation, devaient 170 euros à la
cantine. Le père de Léa a raconté au journal que celle-ci avait été très choquée lorsque la policière municipale était venue la chercher, pensant que ses parents étaient morts.
Il apparaîtrait que ce maire est médecin. Il ne semble pas être pédiatre ni pédopsychiatre. Ouf ! cela limite les
dégâts.
Est ce une erreur ? Non, il assume :
"Je suis tout à fait conscient, dit-il, que ça peut
créer un émoi. On est dans le cadre d'une procédure de non-paiement de cantine. Les deux parents étaient avertis, il y a des procédures qu'on est obligé d'appliquer" (10/01/1013
15h00)
Par contre, ceci explique-t-il cela, élu comme "apolitique" il ne rebute pas à s'afficher au côté de la prêteuse de flics à Ben
Ali, la cacique du coin Alliot-Marie (voeux 2012)
Il ne doit pas manger à la cantine celui qui porte la sucette (c'est le dit maire)