Nicolas Sarkozy explose à Fukushima
En fait, le petit père Nico du peuple n'a pas véritablement explosé à Fukushima. Il n'a, une fois de plus, que menti sur sa visite à la centrale nucléaire japonaise.
Le 6 avril, lors de sa grand-messe à Caen (oui, il est chanoine d'honneur de Latran, faut-il toujours vous le répéter), devant ses fidèles assemblés, le candidat à sa réélection avait brocardé François Hollande. Selon le locataire de l'Elysée, le candidat socialiste se serait perdu près de la centrale nucléaire de Fessenheim, en Alsace, alors que lui, le sauveur de la France et bientôt de l'humanité en cas de réélection, il était allé au pied du désastre atomique nippon, avec Nathalie Kosciusko-Morizet, ex-ministre de son écologie à lui et porte-voix officielle de sa voix aussi à lui. Et toute la presse aux ordres de louer le Zorro au plus près d'un terrible danger pour l'étudier, quand son concurrent au trône dégustait presque une choucroute alsacienne.
Or, par peur sans doute que son joli nez ne la disgracie en s'étirant trop, madame Kosciusko-Morizet a vendu la mèche aux questions de Rue89: "Non, personne n'est allé à Fukushima. Fukushima est une zone interdite..."
Pire, admet-elle sur son blog: "Nicolas Sarkozy est resté à Tokio, à plus de 200 km de la zone de l'accident nucléaire." Oui, il avait oublié ses lunettes de soleil (ça c'est moi qui le dit). Quant à notre ancienne ministre de l'écologie de la concurrence libre et non faussée, elle s'en est approchée à une "quarantaine de kilomètres". Oui, mais il n'y avait pas Claude Guéant, chef de la police, pour comptabiliser toutefois le nombre exact de km.
Bon, a plaidé ce vendredi, le président candidat (dont le pif s'allongeait). "Je ne suis pas ingénieur, je n’ai pas besoin d’aller mettre le nez dans la situation à Fukushima" (surtout avec un nez trop long pour se le faire ratatiner, non?)
Et quoi il est allé faire alors au Japon? Que parler aux Français immigrés au pays du soleil levant? Pas pour leur mentir, j'espère, car c'est péché mortel pour un chanoine d'honneur de Lantran...
En fait de mensonges, Benoit XVI va lui demander qu'il vienne se confesser à Rome. Oui, l'Église des papes doit se refaire une cerise et il n'est pas bon pour son image que ses clercs la ternissent toujours.
En effet, par le passé, Nicola Sarkozy avait dit être allé voir tomber le mur de Berlin et la fin de l'histoire, le 9 novembre 1989. Ce qui était pure menterie. Et il avait menti également en affirmant avoir voté l’Acte unique européen voulu par François Mitterrand, en 1986, soit 2 ans avant qu'il ne devienne député. Bon, il avait dit aussi qu'il ne dénationaliserait pas EDF ou qu'il ne toucherait pas à la retraite à 60 ans, plus bien d'autres choses encore.
La petite souris me dit qu'il ira se confesser à Rome, dès le 7 mai 2012. Sa Sainteté le pape prétend qu'il aura tout son temps alors pour ce faire. Ah, même si la voix de Dieu sur terre le dit...