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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

  C'est le candidat socialiste François Hollande qui l'avait déclaré haut et fort. et il avait ajouté: "Mon véritable adversaire, il n'a pas de nom, pas de visage, pas de parti. Il ne présente jamais sa candidature. Il ne sera pas élu. Et pourtant, il gouverne".

  Alors, combien ont-ils cru qu'après les années du fric-roi sous l'ère Sarkozy, l'ancien chef du parti à la rose allait s'attaquer mordicus à la dictature des marchés. Et sur ce plan, il y avait de quoi faire...

Hollande finance


  Et bien non, voilà qu'il a pris comme grand argentier, Pierre Moscovici, ex-vice-président d'un lobby patronal qui conseillait le MEDEF. Et ce gentil sire de solliciter une banque d'affaires pour créer une banque française justement pour permettre d'échapper aux banques d'affaires.

  Et on devrait avaliser le traité Merkozy, gangrené par les banques d'affaires, parce que c'est ce qu'il y a de mieux à faire.


  Quant à ceux de la finance qui ne serait pas élu, Mario Monti, président du conseil des ministres en Italie, ancien conseiller international de GS, se pose-là. Et qui est le boss de la Banque centrale européenne? Mario Draghi, ancien vice-président de GS.

  Et du côté de son pote Obama, pas moins de deux anciens pilotes de GS sont à la Maison blanche, dont le chef de la Réserve fédérale.

  Et GS, qui c'est? La Goldman Sachs, une banque d'affaires US dans ce qu'on fait de mieux en capitalisme sauvage.

  Cerise sur le gâteau, si j'ose dire, tant ce fruit confit ne va pas dans la bouche du peuple, voilà Le Figaro, canal historique des patrons et de la droite, et Les Echos, de la même couleur, écrivent que l'imposition à 75% des grandes fortunes (autre promesse de François Hollande) serait rabotée et que les revenus du capital (plus-values sur les cessions d'actions et d'immobiliers, dividendes et intérêts) seraient épargnés...

 

  "Mon adversaire, c'est le monde de la finance", avait dit François Hollande.

  Pas maintenant, en tous les cas!

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