Du moins la police qui est sous ses ordres, selon Le Parisien de ce samedi 2 février. En effet, elle est aux aguets par rapport au
rassemblement de salariés visés par des plans massifs de licenciements et que les bons médias dénomment "plans sociaux".
Ces salariés doivent se réunir le 12 février à 8h30 à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), devant le siège de
l’entreprise Goodyear. Un geste de solidarité envers les 1173 employés de l’usine d’Amiens Nord, qui apprendront officiellement ce jour-là la fermeture de leur site lors d’un comité
central d’entreprise (CCE).
Extrait de l'article:
"Des plans sociaux qui s’accumulent, des salariés qui s’impatientent devant l’impuissance des pouvoirs publics… en alerte, les services de police
craignent une « radicalisation » de certains groupes de manifestants. Si la préfecture de police assure ne pas avoir reçu « d’alerte spécifique » quant à la journée du 12 février, d’autres
sources émanant du renseignement confirment la « préoccupation » des services. Une note envoyée mercredi par le directeur de la sécurité publique sur les « orientations stratégiques 2013 » des RG
place d’ailleurs « le domaine économique et social » en première position des priorités en matière de renseignement et ordonne « d’anticiper les mobilisations, les risques d’incidents et les
éventuelles menaces sur l’outil de production en cas de radicalisation d’un conflit ».