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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

La journée d'action du 5 mars 2013, contre l'accord scélérat patronat-syndicats minoritaires, fut ce qu'elle a été. Mais surtout pas une journée de résignation contre la volonté des patrons de modifier en leur faveur le droit du travail. Le Code du travail a été obtenu par plus d'un siècle de combats du mouvement ouvrier, oui par la lutte des classes, celle des opprimés contre les exploiteurs.

La CFDT, la CFTC et la CGC, qui ont capitulé en rase campagne devant le MEDEF, ont créé une véritable bombe contre le droit social et celui des salariés au travail. Dans aucun pays européen, les dérégulations du travail n'ont pas fait reculer le chômage. Ils ont rajouté partout de la crise à la crise.

La bataille du contrat de travail ne fait que commencer en descendant dans la rue et en s'exprimant dans les entreprises. Contre le patronat, contre les syndicats minoritaires. Contre le gouvernement qui veut faire passer par la loi un accord scélérat.


Honte et déshonneur à ceux qui bafouent les valeurs sociales et de progrès qui ont fondé la gauche en France.

J'ai pris dans le blog de Canaille le Rouge link et dans celui de Cocomagnanville link quelques clichés illustrant la manif parisienne et mon poème intitulé Les Vaincus:


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En ces temps de mensonges

Et de trahisons

Le grand cirque des brutes

A monté son chapiteau

Au milieu de votre coeur.

 

Derrière les barreaux

Une multitude

Avec le silence des lâches

Comme le seront vos enfants.

 

Les mots vides et la faiblesse

Font toujours les défaites

A travers les siècles.

 

Plus fort chaque jour

De votre labeur

De vos plaies

De votre misère

Et de vos morts

Vos dompteurs

Peu en vérité

Gouvernent même la moindre de vos plaintes.

 

Il n'y en aurait qu'un

Vous seriez pareillement opprimés

Tant vous vous fiez

Aux restes qu'on vous jette

Après vous avoir fouettés.

 

Nous rencontrerons-nous un jour

Mon rêve reste grand ouvert

Aux hommes libres.

 

Mais vous persévérez à tourner en rond

Dans la cage des pas perdus

Vaincus

Dans votre gueule

Un bout de charogne

Lâché par vos maîtres.

 

Je ne vous aime pas.

 

Vous aimerai-je un jour?

Commenter cet article

S
ton article est tristement exact, mais ton poème est dur pour tous ces gens qui souffrent et qui ne savent pas comment relever le front, comment voir les vérités évidentes pour un syndicaliste,<br /> mais trop,vives pour celui qui ne voit pas le ciel mais simplement la boue et les étrons du caniveau, si je méprise les capitalistes et leur morgue, les socialistes et leur air jocrisse, j'aime<br /> tous ces gens opprimés qui marchent à l'abattoir en y entrainant leurs enfants<br /> mais ton poème pour aussi dur qu'il soit, je pense fera réagir ceux que tu touches
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C
Bonjour Roger,<br /> <br /> Ton article est magnifique, le poème un moment fort pour signer nos luttes et habiller nos exploits si minimes fussent-ils. merci pour tout ça, moi j'aime bien les poètes syndicalistes .<br /> Amitiés de révolte<br /> <br /> caroleone
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