Les mouches ne changent pas d'âne
Les mouches qui changent d'âne est une expression de mon Occitanie natale. Elle est tirée du fait qu'un âne trop vieux ne peut pas chasser les mouches qu'il a sur sur lui. Elle peut aussi s'appliquer à quiconque qui ne change pas de tempo.
En l'espèce EELV est bien partie pour les conserver. Après Cécile Duflot chef des écolos, sur une radio de grande écoute qui ne s'en prend qu'au candidat du Front de gauche et oublie Sarkozy, voilà sa candidate tapant pareillement. Oui, celle, que ses amis ont laissé en rase campagne en magouillant avec le Ps des sièges de députés et des maroquins de ministres, prend le même calibre que ces derniers en proférant justement des âneries. Peut-être pour ne pas redire qu'elle est contre l'augmentation du Smic ou le maintien de la retraite à 60 ans? Mais il est vrai que, vous me direz si je me trompe, dans certains milieux, on n'est pas trop concerné par l'augmentation des salaires ou par un boulot trop astreignant.
Et voilà que la candidate de Lo et le candidat du NPA usent aussi leurs maigres forces à mouliner dans cet air mauvais.
Franchement, c'est à désespérer de vouloir foutre dehors, TOUS ENSEMBLE, de l'Elysée, celui qui défend les riches et le patronat. Pendant ce temps aussi, on laisse Jean Marine Le Pen tisser tranquillement sa toile de haines.
Débattre uniquement de son programme respectif, devant les électeurs, ferait plutôt avancer la démocratie dans la République française et le sens civique de ses citoyens largués par la politique politicienne. A moins qu'on ne préfère patauger dans ce marigot qui poussent les couches populaires à l'abstention ou vers le Fn. Mais vous me direz si je me trompe. Et si les mouches ont changé d'âne...