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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

 

De-profundis

 

     L’INSEE prévoit une baisse des salaires début 2012, une poursuite de la baisse de l’emploi, une montée du chômage à 10,1% et une croissance au ralenti. La faute au gouvernement des riches et du patronat dirigé par Nicolas Sarkozy.


     Le scénario de l’INSEE est clair : l’activité devrait être "peu dynamique début 2012" avec une croissance nulle au premier trimestre et en progression de 0,2% au deuxième. Une atonie qui s’accompagnerait d’un recul de la production industrielle.

     En cause, il ne faut pas chercher midi à 14h. Ce n'est pas moi qui le dis, mais Sandrine Duchêne, l’une des responsables de l’Insee: "la consommation des ménages reste faible» -en moyenne de 0,1 % par trimestre d’ici la mi-2012-, en raison d’un pouvoir d’achat en recul".

     Plusieurs facteurs se cumulent: un ralentissement des revenus d’activité et des salaires réels devant baisser; une faible évolution des prestations sociales suite aux mesures gouvernementales; une progression des prélèvements obligatoires sur les ménages. Le pouvoir d’achat du revenu disponible brut des ménages baisserait ainsi de 0,3 % au premier semestre de cette année.

     L’INSEE y voit la conséquence notamment de ce qu’il appelle de manière sibylline la "consolidation budgétaire", qui n’est rien d’autre que la politique d’austérité mise en œuvre en Europe sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy et d'Angela Merkel. Plusieurs indicateurs européens publiés hier donnent à penser que les effets de la purge risquent d’être encore plus sérieux.

 

     Et si on en parlait de cette rigueur, qui plombe la France et l'Europe toute entière, dans cette campagne électorale, devant le peuple souverain?

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