La grosse arnaque des ultra riches
Ils souhaitent participer à l'effort pour résorber la dette publique française. Oui, Maurice Lévy, le président de l'Association française des entreprises privées (en gros le CAC 40) vient de le déclarer. C'est donc la lutte finale, groupons-nous et demain, le capitalisme sera le genre humain.
La ministre du budget entonne aussi ce refrain. Elle envisagerait le projet d'une contribution sur les rémunérations "extravagantes" (dixit la ministre) au-dessus d'un million d'euros. (Je croyais que nous n'étions pas un pays de riches.)
Avec ces déclarations tonitruantes, on en tomberait le cul par terre!
Enfin, pas tout à fait. Le Conseil des prélèvements obligatoires vient de révéler que les 350 000 ménages les plus riches (1% des contribuables) ne sont imposables qu'à 18% et les 352 familles encore plus riches à 15%. Par contre, les autres contribuables (ceux qui travaillent) le sont à 42%: trouvez l'erreur.
Et cela, ces messieurs-dames les nantis veulent le conserver, outre le fait que sous Nicolas Sarkozy, c'est aussi gagner plus en spéculant plus.
Alors, les plus grandes fortunes de France lâchent un peu de lest. Mais attention, comme une soupape de sécurité agit pour ne pas détruire le système. C'est à dire peu et et exceptionnellement. (Comme s'ils étaient immensément riches pas tout le temps). En plus, disent ces bonnes âmes patronnesses, il faudrait "un programme de privatisations dédié exclusivement au surendettement" (Ben voyons.) Il faudrait aussi supprimer l'ISF, cet impôt sur les grandes fortunes jugé "idiot". (Re ben voyons.)
Allez braves gens, relevez-vous. (Pour ceux qui seraient tombés par terre). Monsieur Maurice Lévy et consorts ne demandent surtout pas de relever l'ISF que le palais de l'Elysée vient de rabaisser, ni que les revenus du capital soient taxés à 42% comme ceux du travail actuellement. Ben voyons!
Alors, ce n'est pas une grosse arnaque ça?