Il faut réduire notre dette publique
Pas un jour, une heure, une seconde (j'exagère à peine), sans que quelqu'un, avec un abus de langage, nous serine cette même chanson, comme si nous, assurés sociaux, sans-emploi, retraités, handicapés et allocataires des minima sociaux serions les coupables du déficit de la France.
La droite vient d'en remettre un peu plus. Jean-François Coppé, chef de l'UMP, ordonne de mettre à contribution la Sécurité sociale et les communes. Et le ministre du Travail (sic) de vouloir ficher tous les allocataires. sous entendu parce qu'il y a de la fraude et donc là l'une des causes aggravantes de "notre" déficit public.
Manque de bol, l'un de leurs amis, un député UMP, vient de rendre un rapport à ce sujet à l'Assemblée nationale., en juin dernier Certes, il y a de la fraude aux prestations familiales, mais cela concerne 2 à 3 milliards d'euros, soit 0,5% de la fraude totale. Par contre, la fraude aux cotisations des entreprises, par le biais du travail au noir, s'élève 4 à 5 fois plus, entre 8 et 15,8 milliards d'euros. Sans parler des accidents de travail non déclarés, lesquels ne sont plus financés par les caisses patronales, mais pris en charge par l'Assurance maladie. La CNAM (Caisse nationale de l'assurance maladie), elle, pointe les fraudes imputées aux hôpitaux et aux cliniques, aux infirmiers libéraux et aux sociétés ambulancières.
Bien sûr, dans le débat libre et non faussé, ces informations ne vous seront pas transmises. Et qui sera que Nicolas Sarkozy, ministre du Budget d'Edouard Balladur avait augmenté la dette publique de 20 points? Et autant depuis qu'il est en charge du palais de l'Elysée? Vous n'en saurez rien, parce qu'il faut sauver le capitalisme.