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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Et Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif de l'Elysée, s'est fait huer comme le mauvais bateleur de foire qu'il est. En effet, même la CFDT, majoritaire sur le site d'Arcelor-Mittal à Florange et jusqu'ici confiante dans l'action de François Hollande, en convient: "On est déçu après 41 mois d'attente, d'angoisse et de colère", a dit Edouard Martin, responsable de la centrale de François Chérèque. Surtout, au même moment, Lakshmi Mittal, pdg de Mittal était reçu en grandes pompes par la président de la  République à l'Elysée.


Non, je ne suis pas satisfait que, une fois de plus, la CFDT sorte dépitée d'un conflit social en ayant mis toute sa confiance dans le gouvernement de la France. Ce sont 550 emplois qui sont menacés avec l'arrêt des hauts-fourneaux et avec eux des centaines d'autres emplois de sous-traitants. Et du chômage en plus dans cette vallée de Florange déjà asphyxiée par la crise.

Mais où est la loi contre les licenciements boursiers que les députés socialistes n'ont pas proposé à l'Assemblée nationale? Où est la loi avec laquelle le gouvernement obligerait des sociétés comme Arcelor-Mittal à céder son site tout entier ? Où sont les paroles du candidat Hollande, lors du meeting du Bourget, contre les forces de la spéculation et du fric-roi.

L'Etat ne retient que le pire des scénarios, celui du pdg de Mittal, qui abandonne la filière chaude et les hauts-fourneaux, en enterrant encore plus la sidérurgie française qui n'en avait pas besoin.

 

 

"Je viens devant  vous prendre des engagements (...) Je ne veux pas me retrouver  dans la situation d'être élu un jour sur une promesse et ensuite de ne pas revenir parce qu'elle n'aurait pas été tenue", avait lancé le candidat Hollande lors d'un déplacement à Florange. Son discours avait déclenché les applaudissements. 

Et le journal France Soir écrivait:

 

"François Hollande a visité vendredi l'aciérie de Florange, où il a promis une loi obligeant à céder les unités de production.

Debout sur un camion syndical, François Hollande a déclaré être « heureux » parmi les ouvriers lorrains
Debout sur un camion syndical, François Hollande a déclaré être « heureux » parmi les ouvriers lorrains SIPA/François Cugnot

 

Oui, c'était avant le changement, c'est maintenant. Les masques sont tombés.

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