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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Carlos Ghosn (Renault), Christopher Viehbacher (Sanofi-Aventis), Bernard Arnault (LVMH), Franck Riboud (Danone) et Henri de Castries (Axa) figurent au palmarès des patrons les mieux payés du CAC 40 en 2009.

 

     "Les patrons du CAC 40 ne sont pas des moutons noirs", s'est énervé Maurice Lévy, pdg de Publicis. Vous vous souvenez de lui? Il avait fait la une des médias. Il voulait être taxé, lui et d'autres du CAC 40, pour être solidaires du peuple. En fait, il souhaitait céder une petite pincée pour éteindre la grogne sociale et donner des voix à son pote Nico candidat à sa réélection.

    Oui, mais le débat sur l'austérité imposée à la population et les profits engrangés par les privilégiés ont fait s'ouvrir bien des yeux. Désormais, les gains astronomiques des nantis choquent profondément l'opinion. Maurice Lévy, avec 3,6 millions d'euros perçus en 2011, n'est plus le chevalier blanc qu'il voulait apparaître...

     Bernard Arnault de LVMH, autre copain de Nico et première fortune d'Europe, palpe 4 546 863 euros en 2011, + 13% sur 2010. Chistopher Viehbacher de Sanofi-Avantis bénéficie en plus d'une retraite de cadre sans avoir de contrat de travail. A Rhône-Poulenc, deux autres retraités de luxe siégeant toujours au Conseil d'administration: Jean-René Fourtou encaisse 1 780 304 euros de pension en 2011, Igor Landau 2 245 724 euros (mais il a dû faire des heures sup). Chez Psa, on entretient royalement les 5 membres de la famille Peugeot: 810 000 euros, +18% sur 2010 (sans compter les à-côtés ailleurs). Ce ne sont-là que quelques exemplees. Bref, plus de 210 milliards d'euros de profits ont été distribués aux actionnaires.

 

     "Cela serait mieux dans votre poche", interpelle la CGT dans un tract national, puisqu'il y a immensément de fric en France.

     Aussi, porter le Smic à 1 700 euros et entrer dans une dynamique de discussions pour les salaires supérieurs ne sont pas une utopie. Déjà, l'Etat peut monter l'exemple en tant qu'employeur. Ensuite, il peut convoquer une conférence sur les rémunérations dans le secteur privé. Bien sûr, on doit alléger en même temps les contraintes pesant sur les Pme: du côté des banques qui prêtent à des taux prohibitifs; du côté de la fiscalité qui les grève plus que les trusts.

 

     La revalorisation du pouvoir d'achat, voilà un remède efficace contre la crise. Et si on en débattait?

 

 

 

 

 

 

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