De profundis!
Voilà, c'est fait, en ce mois de février 2012. je suis mort et ne le savais pas. C'est The Guardian, un journal britannique qui a prévenu le monde entier de mon décès.
En fait, il citait les propos du candidat de la social-démocratie française à l'élection présidentielle, François Hollande: "Aujourd'hui, il n'y a plus de communistes en France, ou pas beaucoup." Et pour rassurer plus encore la City (la place financière la plus importante en Europe, marche-pied du dollar américain, dans laquelle s'échangent des tonnes d'argent sale au quotidien), François Hollande en remet une couche: "La gauche a été au gouvernement pendant 15 ans au cours desquels nous avons libéralisé l'économie et ouvert les marchés à la finance et aux privatisations. Il n'y a pas de crainte à avoir". (Si je suis élu avec mes potes d'Europe-Ecologie-les Verts, puisqu'il y a accord -sic- pour gouverner: note de ma pomme).
Voilà tout est dit: et sur le PCF qui ne compte plus pour entrer à l'Elysée et sur le genre de politique que François Hollande poursuivra s'il venait à y entrer.
Affirmer cela dans les colonnes d'un journal originaire du pays européen le plus avancé dans le capitalisme est plus qu'une simple imbécillité. Et la déclaration du PCF, en ce sens-là, demeure bien timorée et loin du compte.
Ceci étant, puisque pour ma part je me sens encore vivace et sain d'esprit, je le déclare franchement: le 22 avril 2012, je voterai utile Front de gauche. Et le lendemain du 6 mai, quoiqu'il advienne, je battrai les pavés. D'ailleurs, dès ce 29 février, je vais m'y entraîner contre la loi du capital et l'austérité d'où qu'elle provienne.
Que fera François Hollande ce jour-là? Papotera-t-il complaisamment dans une feuille libérale allemande, pour rassurer a son tour la CDU d'Angela Merkel, ce parti frère de l'UMP de Sarkozy?