Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

  Ben oui, car même en cette période electorale, la lutte des classes ne s'arrête pas:

 

cgt66.jpgGrâce à la mobilisation intersyndicale des salariés du commerce le 31 juillet 2011, et au référé porté par la CGT des Pyrénées-Orientales, « Auchan » Perpignan avait été condamné, en août dernier, pour ouverture illégale.

La cour d’Appel de Montpellier a confirmé jeudi 5 avril 2012 « dans toutes ses dispositions » ce jugement et a condamné Auchan à payer des dommages et intérêts aux organisations syndicales.

Pour l’Union Départementale CGT, « c’est indiscutablement une victoire pour tous les salariés du commerce dans la défense de leur droit au repos dominical. »

La CGT des Pyrénées-Orientales, appelle néanmoins tous les salariés de toutes les branches à « rester vigilants et à se mobiliser pour préserver leur droit au repos dominical, attaqué en ce moment même par le gouvernement pour les salariés du secteur du bricolage. Elle appelle monsieur le Préfet des Pyrénées-Orientales à faire respecter le droit du travail partout dans le département et à refuser le chantage des lobbies de la grande distribution. 


 

  LES SENIORS PASSENT A LA TRAPPE

 

 

 

   Selon les derniers chiffres du ministère du Travail, le nombre de ruptures conventionnelles a encore progressé de 11% en un an portant à 811 800 leur nombre depuis l’entrée en vigueur de ce dispositif en août 2008.

   Les seniors sont les premières victimes de ces licenciements au compte-gouttes qui exonèrent les employeurs d’élaborer un plan social et qui les sécurise du point de vue juridique. Ainsi, les plus de 58 ans dans les entreprises de plus de 50 salariés sont les plus touchés.
   Voilà qui en dit long sur la volonté du patronat de prolonger la vie professionnelle des salariés. A ce train là, notre pays va rester longtemps mauvais élève en matière d’emploi des seniors.

 

  Le système de rupture conventionnelle n'avait pas été avalisé par la CGT.

 

 

La TVA SOCIALE, PAS VRAIMENT SOCIALE

  Selon la loi de finances rectificative pour 2012, à partir du mois d’octobre prochain, les cotisations sociales dites « patronales » affectées à la branche famille – qui représentent actuellement 5,4 % du salaire brut – seront supprimées.

  La perte des recettes pour la Sécurité sociale serait compensée par : une hausse de 1,6 point du taux normal de la TVA qui passera à 21,2 % ; une hausse de deux points de la contribution sociale généralisée (CSG) sur les revenus du capital. Nicolas Sarkozy et sa majorité ont ainsi satisfait, une fois de plus, une revendication patronale, et se sont prononcés en faveur d’une « TVA sociale » baptisée, pour des raisons médiatiques, « TVA compétitivité » ou « TVA emploi ».

  La Cgt n’a pas hésité, dès les premières annonces, à qualifier cette mesure d’antisociale, comme elle l’avait déjà fait en 2007, lors de la précédente campagne présidentielle.

  La Cgt s’y oppose parce qu’il s’agit d’une mesure qui pénalise particulièrement le monde du travail : salariés, retraités et privés d’emploi. La TVA sociale est une régression importante dans le mode de financement de la protection sociale : on passerait encore plus d’un financement assis sur le travail à une fiscalisation du système. Contrairement aux affirmations et promesses de ses partisans, la TVA sociale n’apporte aucune réponse aux problèmes de l’emploi, aux délocalisations et au creusement du déficit du commerce extérieur du pays. Ce sont les consommateurs et particulièrement les travailleurs qui seront une nouvelle fois pénalisés, alors que la contribution des employeurs à la Sécurité sociale sera de nouveau allégée.

 

Victoire confirmée à la SOBRENA (Brest) avec l’arrivée d’un premier navire

 

  C’est lundi 16 avril que va enfin se concrétiser la victoire des salariés de la Sobrena, le chantier de réparation navale de Brest, avec l’entrée en cale d’un remorqueur qui va apporter 3 semaines de travail.

  Ce nouveau départ, signe le succès de six mois de lutte pour le maintien de leur activité de réparation navale à Brest. Six mois de luttes acharnées, où les salariés avec leurs organisations syndicales et le soutien de la population Brestoise se sont attachés à démontrer que leur activité industrielle avait de l’avenir. Le redémarrage de l’activité de réparation navale civile sur Brest a été acté par le Tribunal de Commerce, au travers de la proposition industrielle du repreneur Hollandais, DAMEN. L’activité de l’entreprise et l’ensemble des 210 emplois sont donc préservés. Ce sont près de 800 familles, en tenant compte des emplois induits, qui sont aujourd’hui soulagées.

 

  Dans un communiqué, la fédération CGT de la Métallurgie souligne qu’en "pleine campagne des présidentielles, où l’emploi apparait, aux yeux des Français, comme une préoccupation majeure, la victoire des salariés de la SOBRENA met au devant de la scène l’incapacité de nos dirigeants politiques en place, à défendre une stratégie industrielle répondant aux besoins et créatrice d’emploi.
  L’exemple de la SOBRENA est révélateur, où, parmi les 3 repreneurs qui avaient déposé une offre de reprise, le seul Français en course, l’Industriel Eiffage, a été mis hors jeu dans les premières minutes de l’audience, pour avoir fait savoir qu’il n’était pas intéressé par la réparation navale mais qu’il conditionnait son offre dans le but d’obtenir un autre marché, en l’occurrence celui des EMR (énergie maritime renouvelable).
  Aujourd’hui et dans le contexte actuel, le succès des salariés de la SOBRENA démontre que l’on peut réparer des navires en France, comme on peut les construire mais, aussi, produire de l’acier à Florange ou des voitures à Aulnay.


 

Commenter cet article