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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Damage to the MSC Flaminia can be seen as the vessel idled off the coast of the UK for nearly a month after being rocked by two separate explosions. Image: Reederei NSB.

  Et ceux qui sont au gouvernail de la France laisse faire. Depuis le 14 juillet  2012, le cargo géant allemand MSC Flaminia est bloqué dans l'Atlantique, depuis un incendie à son bord qui a entraîné des explosions, un mort, un disparu et un marin toujours dans un état critique parmi son équipage. La CGT exige qu'il soit réparé dans un port français.

  "Les organisations syndicales CGT (...) exigent du gouvernement, des autorités concernées, de prendre les dispositions nécessaires pour accueillir ce navire sur notre territoire afin d'éviter une nouvelle catastrophe maritime et qu'il soit réparé", indique-t-elle dans un communiqué.

   En effet, Le porte-conteneur cherche depuis plus d'un mois l'autorisation d'accoster dans un pays proche. Il a finalement obtenu le feu vert de l'Allemagne pour y trouver refuge en vue d'une réparation.

   Or, relève la CGT, "le port le plus proche pour accueillir ce navire est Brest où se trouve un chantier en capacité d'effectuer les travaux de réparation et de sécurisation nécessaire".

   Avec Le Havre et Cherbourg, ces trois ports refuges ont été retenus par la France en décembre 2011 pour des situations de ce type.

   Mais "à deux reprises, les ministres en charge de l'Ecologie des Transports et de l'Economie Maritime ont refusé à l'armateur du MSC Flaminia les eaux de la zone économique exclusive (ZEE)" française, déplore la CGT.

   Un transfert du cargo endommagé dans les eaux allemandes implique notamment un passage par le rail d'Ouessant et une remontée de la Manche.

   "Persister à demander des garanties supplémentaires à l'armateur du MSC Flaminia (en vue d'un refuge en France) est faire preuve de non-assistance", affirme la CGT.

 

   Oui ou non, l'Etat français est-il "fâché avec sa réparation navale".

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