C'est la m.... et pas que chez nous
Une intoxcication alimentaire a eu lieu chez Norma, un restaurant sélect de Copenhague, sacré trois annéess durant "meilleur restaurant du monde". Ici, c'est autre chose que du boeuf congelé Findus qui n'en est pas. Le plus petit menu (hors boisson) c'est tout de suite 1 500 couronnes, soit quelque 200 euros par tête de pipe.
Donc, dans ce palais de la gastronomie classé premier en 2010, 2011, 2012, 63 clients sur 73 furent pris de vomissements et de
diarrhées. Le rapport des inspecteurs sanitaires ne précise pas si les intoxications furent graves ou bénignes. Pareil pour le petit personnel du restaurant qui a subi les mêmes maux. Peut-être
que l'inspection sanitaire ne sait pas écrire ces mots.
Norma évoque un problème de communication interne. Quand le resto a reçu des mails de clients intoxiqués, ils étaient en anglais. Et
Norma n'a pas fait la liaison avec son personnel qui tombait comme des mouches. C'est con, mais ce n'est pas de sa faute. Dorénavant, il y aura du personnel danois et anglais
pour lire le courrier électronique pour au cas qu'il faudrait désinfecter la cuisine. Pourquoi, Norma ne contrôle ses installations qu'en cas de problèmes?
Sinon, Norma n'a fait aucun autre commentaire.
Peut-être une initiative intéressante en France. Pris sur le blog de Hobo-lullaby (link)
Alter-Conso : quand une coopérative esquisse l’économie et les emplois de demain
Par (7 mars 2013)
C’est une coopérative née dans la banlieue lyonnaise : Alter-Conso fournit une alimentation de qualité à plus de 700 familles tout en ayant créé huit emplois et en permettant aux agriculteurs locaux de vivre de leur travail. Un véritable laboratoire de l’entreprise et de l’économie de demain, basé sur les circuits courts, et compatible avec les défis écologiques et sociaux. Qui se développe sans le soutien et dans l’indifférence des pouvoirs publics… Reportage.
Se faufilant entre les caisses de fruits et légumes, Sam répartit les « paniers solo », « couples » et « familles ». Evelyne sort des bureaux administratifs pour s’atteler à la préparation des « paniers goûters », pendant que Joël livre sa farine de sarrasin dans le coin épicerie. L’organisation est parfaitement rodée. Au fond de l’entrepôt, Thomas s’active à la préparation des « caisses d’échanges », qui permettent à un consommateur d’échanger un produit qui lui déplaît. Nous sommes à Décines, dans la banlieue lyonnaise, au sein d’une nouvelle manière d’envisager l’entreprise, la vente de produits alimentaires, le travail et l’économie en général. Un laboratoire du commerce en circuits courts.
Alter-Conso se lance en 2006. A l’époque, ils sont plusieurs producteurs et consommateurs à vouloir dépasser les contraintes
des traditionnelles Amap (Association de maintien pour une agriculture paysanne), où la logistique, comme la répartition et la distribution des paniers, sont assurées par des bénévoles. «
Avec l’appui de producteurs, nous avons fait le choix de rémunérer progressivement ces emplois », explique Thomas. Sept ans plus tard, la coopérative compte 46 producteurs, environ 740
adhérents consommateurs et distribue des paniers de produits agricoles locaux, chaque semaine, dans 14 quartiers de Lyon et de ses environs. Huit salariés employés à temps partiel assurent le
travail de mise en relation entre l’ensemble des adhérents et des producteurs.