Ayrault et Moscovici: courage, fuyons!
Wouaaah!! Bonheur...La tronche de l'exfiltré protégé de PSA devant l'exigence de ceux qui ont réussi à s'inflitrer.
Les perches du tram restent hors tension déconnectées des sources de courant. Moment décisif pour le monde du travail pour aller demander des comptes à Désir et sa filière.
Ce qu'il fait.
Il est un peu plus de 11 heures ce samedi 13 avril. Jean-Marc Ayrault vient à peine de terminer son intervention devant le parlement socialiste. Peu après son discours, des cris se font entendre dans les sous-sols du centre des congrès. Beaucoup imaginent alors que des opposants au mariage pour tous sont venus perturber la réunion socialiste.
Raté. C'est la classe ouvrière qui vient interpeler ceux qui promettent et font le contraire dès qu'aux affaires. Une cinquantaine de grévistes de PSA qui débordent le service d'ordre et envahissent la scène.
Courageux, Jean-Marc Ayrault a été préventivement exfiltré. Vertu partagée, le ministre de l'économie, lui aussi présent, s'échappe en catimini. Pierre Moscovici reviendra tout aussi discrètement quelques minutes plus tard quand la situation se sera calmée.
Confirmation que les huiles du PS sont plus à l'aise aux journées d'études du Medef que devant les travailleurs.
Que veulent les insolents qui empêchent de ronronner consensuellement ?
"On est venu ici pour vous demander qu'on obtienne une bonne fois pour toutes ce médiateur, qui puisse mettre le poids du pouvoir politique, du gouvernement dans la balance", a déclaré le représentant CGT de l'usine, Jean-Pierre Mercier qui a investi la tribune, devant plusieurs ministres et le conseiller de François Hollande, Aquilino Morelle.
Prenant courtoisement à partie les ministres présents, comme Stéphane Le Foll, François Lamy ou Najat Vallaud-Belkacem, le représentant CGT leur a lancé : "vous avez vos menteurs, vos Cahuzac, nous on a Philippe Varin", le président de PSA, accusé de "mentir" aux ouvriers "depuis un an et demi". A PSA, nous savons ce que c'est. Nous aussi partageons ce sentiment de trahison parce que le gouvernement n'est pas intervenu".,
Le ministre de l'Économie, Pierre Moscovici, a lui aussi été apostrophé. "Vous connaissez dans le Doubs la famille Peugeot, vous pouvez avoir un poids vis-à-vis d'eux ? ", a demandé Jean-Pierre Mercier au ministre, élu de ce département.
Le conseil national du PS, programmé en pleine l'affaire Cahuzac, devait être un rendez-vous de mobilisation pour la moralisation et la transparence de la vie politique. L'action ce matin des ouvriers de PSA, premier recul frontal du quinquennat de François Hollande, a rappelé les socialistes à leur bilan économique et social.
Pris
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