Arrêtez, ça déborde à droite
Et particulièrement chez Claude Guéant, si on en croit le monde.fr:
Une nouvelle menace judiciaire se profile pour Claude Guéant, déjà mis en cause dans l'affaire dite des 500 000 euros. Le parquet de Nanterre a ouvert le 10 mai une information judiciaire, contre X, pour "détournement de fonds publics, complicité et recel". Trois juges d'instruction ont été désignés. L'ex-secrétaire général de l'Elysée (2007-2011) sous Nicolas Sarkozy est implicitement visé par la procédure, tout comme Christine Boutin, ministre du logement de 2007 à 2009.
Je fais court. Philippe Pemezec, député UMP des Hauts-de-Seine, la patrie natale de Nicolas Sarkozy, est invalidé par le Conseil constitutionnel et rendu inéligible. Bon, il reste maire du Plessis-Robinson et vice-président du Conseil général du 92, mais du coup, il n'a plus son pourboire de 5 500 euros net versé chaque moi à tout député. Du coup, il se plaint à qui de droit.
Et voilàt-y pas que Christine Boutin l'embauche comme "chargé de mission sur l'accession sociale à la propriété". Il obtient une rémunération de 5 500 euros.
Le 30 juin 2010,Benoît Apparu, nouveau ministre, met fin à ce contrat un an avant le terme prévu.
Interrogés par les enquêteurs, tant Mme Boutin que son ancien directeur de cabinet, les deux ont cafté (et ce n'est pas gentil) que ledit Pemezec leur avait été imposé par Claude Guéant, alors secrétaire général de l'Elysée. Ce dernier, qui fut le directeur du cabinet de Nicolas Sarkozy au conseil général des Hauts-de-Seine (2004-2005), connaît bien, effectivement, M. Pemezec.
L'enquête pencherait pour un emploi fictif et Claude Guéant a été entendu mi-avril à ce sujet.
Contacté par Le Monde, M. Pemezec a indiqué : "M. Guéant m'a aidé à obtenir ce poste, mais j'ai réellement travaillé au cabinet de Mme Boutin et rédigé des rapports". Mme Boutin n'a pas répondu aux sollicitations du Monde.