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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Oui, madame la ministre de la Justice, où en est-on? Les premiers dépôts de plainte datent de 1996 et la liste des victimes de l'amiante depuis ne cesse de s'allonger. Or, voilà que, le 24 janvier 2013, le juge d'instruction du pôle santé publique a été dessaisi de tous ses dossiers, notamment celui de l'amiante. C'est con, mais la présidente de la chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Paris a appliqué la règle qu'un magistrat ne peut pas être sur un même poste plus de 10 ans. Et pas question de reprendre les dossiers, vu que personne n'est nommé pour remplacer le magistrat qualifié qu'est madame Marie-Odile Bertella-Geffroy.

 

Celle-ci en a appelé à monsieur le président de la République: "il me tient à coeur de continuer d'instruire, aucune relève n'est assurée en cas de départ de mon poste". Mais ça merde entre son bureau et L'Elysée, sans doute un dysfonctionnement dans les communications dus à l'austérité ordonnée par Bruxelles. Et donc pas de réponse...

 

Alors, madame Taubira, comme chaque mercredi vous voyez François Hollande à l'Elysée, en conseil des ministres, touchez-lui deux mots à ce sujet. L'Association nationale des victimes de l'amiante (ANDEVA), du moins celles qui sont toujours vivantes, vous en serait gré.

 

J'espère, madame la ministre de la Justice, que la mise en examen, par madame Marie-Odile Bertella-Geffroy, de madame Martine Aubry, le 26 novembre dernier, pour "homicides et blessures involontaires" comme ancienne Directrice des relations du travail au ministère du Travail de 1984 à 1987 sur le dossier amiante, n'est en rien dans ce silence.

Sinon, cela serait sacrifier un dossier important de santé publique au travail pour une basse manoeuvre politicienne indigne d'une gauche démocratique, de justice et de progrès social.

Marisol Touraine�confirme la remise gracieuse totale des sommes dues et l'abandon des poursuites contre les victimes de l'amiante,�mettant fin au cauchemar de quelque 350 victimes de l'amiante de la région susceptibles de devoir rendre des indemnités perçues du fait de leur maladie. PHOTO ARCHIVES D. PINEAU

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C
Mon pauvre Roger,<br /> <br /> On avance pas, un coup à droite , un coup à gauche, mais rien qui bouge !<br /> <br /> Amitiés<br /> <br /> caroleone
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