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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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  Vraiment pas de bol pour François Hollande. Pourtant, il avait tout fait pour se faire bénir des grands dirigeants européens, même s'ils étaient de fervents conservateurs et donc opposés à ses idées sociaux-démocrates.

  Bon, c'est vrai, à sa décharge, le candidat PS à la présidentielle française n'avait pas traversé l'Atlantique (comme la fille de Le Pen père), pour se faire adouber grand manitou au pays du billet vert et de la guerre.

  Lui, dans un premier temps, ne s'était déplacé qu'à Londres pour dire que les communistes étaient tous crevés et pour rassurer la City (plus grand place financière européenne) sur la politique économique qu'il destinait à la Gaule. Or, malgré ces gestes évidents de bonne volonté, ni l'Allemagne, ni la Grande-Bretagne, ni l'Italie, ni l'Espagne ne l'ont reçu. Mon voisin, toujours médisant, s'est interrogé pourquoi n'a-t-il pas tenté du côté de la Grèce.

  En tous les cas, les troupes hollandaises ont frappé rudement des pieds à toutes ces fins de non-recevoir. Ce n'est pas démocratique, ont-elles pleurniché dans son gilet et dans les médias: sous-entendu, pas gentil du tout vu qu'au Parlement Européen, on vote tout pareil comme la droite. Alors, pourquoi ne pas accueillir à bras ouverts notre Zorro français?

 

  Alors, l'équipe de campagne du père François s'est rabattue sur la Pologne. Un pays si catholique ne pouvait être que charitable, pour vaincre le signe indien après cette ringuette de non-recevoir européenne. Oui, François Hollande va être reçu en Pologne, comme un futur chef de l'état, a trompetté son entourage rapproché, sûr de son fait.

  Mais patatras, seul le président polonais lui a entrebâillé sa porte, sans le moindre flonflon ni le plus petit cliché qu'on laisse à la postérité. En Pologne, le président dépose plutôt des fleurs lors des cérémonies patriotiques aux morts. Le véritable boss des affaires de l'état polonais, c'est le premier ministre. Et bien le chef du gouvernement en exercice n'a même pas entrouvert son judas.

 

  "Ah, il fallait pas, il fallait pas qu'il y aille, ah il fallait pas, il fallait pas y aller", semble dire la presse française. Même celle qui soutient François Hollande. C'est dire...

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S
bien vu l'article, l'ambiguité des socialistes est ici soulignée, ce sont les français qui élisent le président, et non les autres grands dirigeants<br /> il est dommage que le socialiste homme de gauche se trouve ainsi à faire la manche, ou des mondanités, au lieu de prévoir un programme où les français se retrouveraient vainqueurs , en espérance<br /> d'un monde meilleur
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