A ceux qui chercheraient (peut-être) du fric
Canaille le Rouge nous donne une voie à suivre: "Au moment ou Zapatayrault nous annonce une vague d'économie (que feront les plus modestes) de 5 milliards d'€, "Commun Commune" met en ligne ceci. Vous noterez parmi elles, une majorité d'ex-sociétés publiques ou nationalisées privatisée par les gouvernements de 1984 à 2012 et donc les moyens dont la france a été spoliée:
Le journal financier « les Echos » propriété du multimilliardaire B. Arnault écrit le 26 février dernier : « Les liquidités accumulées par les sociétés européennes sont trois fois et demie plus importantes qu’il y a dix ans ». En France, à elles seules, 10 entreprises du CAC 40 disposent de près de 75 milliards d’euros. Cette somme représente près du quart du budget national.
Voici cette liste :
Total 13 milliards,16- Renault 11,18- EADS 10,09- France télécom 8,32- Vinci 7,26-EDF 5,65- Veolia 5,25 Sanofi 5,03- Carrefour 4,41- Arcelor Mittal – 3,87
Soit au total : près de 75 milliards d’Euros
C’est pourtant à ces grandes entreprises capitalistes que le gouvernement socialiste fait d’énormes cadeaux, fiscaux et sociaux. Le patronat pleure que la rentabilité des entreprises diminue, relayé en cela par des « experts » qui sont ses porte-voix. Le gouvernement paie. Les grands groupes du CAC40 bénéficient d’un taux d’imposition qui coûtera 20 milliards d’euros à l’Etat. Ce sont les peuples qui paient la « crise » du capitalisme avec le concours des gouvernements qu’ils soient de gauche ou de droite.
Que faire de tout cet argent ?
Pour eux la réponse est simple. Investir dans les pays dit émergents à fort taux de rentabilité, augmenter les dividendes, racheter leurs propres actions,
Le journaliste des « Echos » cite le milliardaire américain W. Buffet qui vient de racheter le ketchup Heinz pour 28 milliards de dollars : « C’est aujourd’hui que les places se prennent ». Dans tous les cas les actionnaires seront gagnants
Il est possible de faire autrement.
L’argent existe. Cette première liste en fait la démonstration. Nous en publierons d’autres.
Il est possible d’augmenter les salaires, d’investir en France, de créer des emplois, de garantir le financement de la protection sociale. Pour cela une seule condition : S’attaquer à la dictature du capital.
Le capital ne partage pas. Seule la lutte permet de lui arracher la satisfaction des besoins des travailleurs et du peuple.