Alain Calmette, député PS, ce héros au sourire si doux
Le sourire, sans doute que le député socialiste de l'Auvergne l'a plutôt amer. C'est un piaf des plus rares parmi tous les parlementaires du même métal.
Mais un héros vous dis-je, même si nombre de ses camarades le traitent d'un autre nom que la morale m'interdit d'écrire. Il avait cru au père Noël, pardon au père François avant que celui-ci ne soit François II. Il avait donc signé un engagement moral d'abandonner toutes ses fonctions locales à l'automne 2012, s'il était élu représentant de la nation, ce qu'il fut en juin 2012. Il démissionna donc de son mandat de maire d'Aurillac en octobre 2012, ville auvergnate de 30 000 habitants.
Mais sur les 291 députés du groupe socialiste, seuls quelques-uns, même pas dix, ont tenu parole et le projet de loi s'est réduit comme peau de chagrin au soleil Bon, Alain Calmette reste dans le parti à la rose qui ne tient pas ses promesses, même celles qui ne coûtent rien.
Enfin si, lorsqu'on cumule, plusieurs indemnités tombent toutefois dans votre fouille. C'est un peu le bosser plus pour gagner plus de Nicolas 1er.
Enfin bosser plus, Alain Calmette le dit autrement dans Rue89:
« La plupart des parlementaires qui ont un mandat local délèguent leurs tâches à leurs collaborateurs. Ils gardent le titre mais n’occupent pas, ou moins bien, leur fonction.
Avec le temps consacré aux activités locales, on réduit le temps lié aux activités parlementaires à peau de chagrin, et inversement. Cela a des conséquences directes sur le Parlement. Tout le monde concentre son travail sur l’un ou l’autre mandat. »