Affaire Cahuzac: Christiane Taubira ne lit pas et des députés roupillent
Je vous l'avais dit, l'inspecteur Gadget est sur la piste pour dépatouiller le vrai du faux (ou l'inverse) pour aider les députés de la "Commission d'enquête relative aux éventuels dysfonctionnements dans l'action du Gouvernement et des services de l'Etat, entre le 4 décembre 2012 et le 2 avril 2013, dans la gestion d'une affaire qui a conduit à la démission d'un membre du Gouvernement".
Or, le Canard enchaîné révèle que la ministre de la Justice, Christiane Taubira, aurait été informée toutes les 48 heures des développements de l'affaire Cahuzac, entre décembre 2012 et avril 2013, contrairement à ce qu’elle affirmé devant les parlementaires.
Le volatile fait simplement référence aux propos de la directrice de la Direction des affaires criminelles et des grâces, Marie-Suzanne Le Quéau, entendue le 9 juillet par la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Cahuzac. «Entre le 6 décembre 2012 et le 2 avril 2013, 54 comptes-rendus du procureur général de Paris sur l'affaire Cahuzac ont été transmis par ma direction au cabinet de la Garde des Sceaux», a-t-elle confié.
Or, madame la ministre de la Justice, le 16 juillet 2013, devant la "Commission d'enquête relative aux éventuels dysfonctionnements dans l'action du Gouvernement et des services de l'Etat, entre le 4 décembre 2012 et le 2 avril 2013, dans la gestion d'une affaire qui a conduit à la démission d'un membre du Gouvernement" déclara n’avoir «jamais parlé de cette affaire ni avec monsieur Valls, ni avec monsieur Moscovici, ni avec monsieur Cahuzac» car avec ces ministres, «nous avons d'autres choses à faire».
Le plus surprenant dans cette histoire est que les parlementaires de ladite commission ne regardent pas leurs notes ni ne relisent les comptes-rendus d'audition. Sinon, ils auraient pu mettre en contradiction, le 16 juillet, la Garde des sceaux et sa directrice chargé des affaires criminelles.
Bon, heureusement que l'inspecteur gadget a été nommé pour aider "Commission d'enquête relative aux éventuels dysfonctionnements dans l'action du Gouvernement et des services de l'Etat, entre le 4 décembre 2012 et le 2 avril 2013, dans la gestion d'une affaire qui a conduit à la démission d'un membre du Gouvernement". Il va lui servir peut-être à relire les comptes-rendus d'audition.
Parce que ça fait pagaillous là-dedans, non? Entre Jérôme Cahuzac subitement amnésique, Madame Taubira se fichant des rapports de son administration et des parlementaires qui dorment en classe.
Dernier avatar: les députés de droite claquent la porte de la commission, vu que la majorité PS ne veut pas entendre dans cette affaire le bosco de Nantes. il se dit que les députés de l'Elysée auraient la frousse que cette affaire Cahuzac devienne une affaire d'2tat. Non, vous croyez?