Le duo réactionnaire Macron-Bayrou offre un droit de véto au Medef
Bien naturellement, cette capture d'écran ne s'adresse pas à vous, mes amis et camarades, qui me lisez. Mais chacun reconnaîtra tous les autres.
Le premier ministre a donc ficelé un conclave entre partenaires dits sociaux par beaucoup et pas seulement à droite ni à l'extrême droite, conclave dans lequel le syndicat des patrons est présent avec droit de véto.
Cela débute vendredi. Si aucune fumée blanche ne sort par la cheminée, la réforme anti-sociale des retraites, décidée par le palais de l'Elysée et passée par le 49-3 à l'Assemblée nationale par Elisabeth Borne, alors première ministre de l'ex-gérant d'une grand banque d'affaires, ladite réforme sera adoptée. Un point c'est tout.
Pour que les choses soient claires. Le Medef et l'ensemble du patronat s'alignent sur la position de François Bayrou: pas de suspension ni d'abrogation, sinon véto. Quant aux partenaires, toujours dits sociaux, ne cherche-t-on pas à tourner la manivelle pour le plus petit grain de café à moudre?
« Dans la forme de ces discussions, le Premier ministre met le patronat en position de force, alors que le patronat tient aux 64 ans et qu’il veut même aller plus loin en confiant nos retraites aux fonds de pension », a tenu à rappeler Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, hier mercredi sur RTL.
Les députés Lfi, communistes et écologistes vont voter la motion de censure. Les députés socialistes vont organiser un conclave, oui un de plus, pour se décider.
Ben oui, on est parti de gouvernement ou on n'en est pas. Le dernier gouvernement socialiste de la France était celui de François Hollande, avec Manuel Valls et Emmanuel Macron dans des ministères régaliens. Vous ne vous rappelez plus de Hollande président?