Face à l'extrême droite, l'attaque ou l'abîme
L'extrême droite est aux portes du pouvoir. Le président de notre mauvaise république l'a admise dans l'arc républicain de la France, après que les médias aux ordres l'ont cajolée tant et plus.
Plus que quelques jours pour terrasser le ventre fécond. Et au-delà des divergences réelles entre les toutes formations politiques représentant le peuple de gauche, "Quand les blés sont sous la grêle/Fou qui fait le délicat/Fou qui songe à ses querelle/Au coeur du commun combat/", écrivait Louis Aragon dans La rose et le réséda en 1943 sous l'occupation nazie de notre pays.
En décidant de dissoudre l'Assemblée nationale, l'ex-gérant d'une grande banque d'affaires peut se retrouver en cohabitation avec un gouvernement d'extrême droite, raciste, antisocial et également grand commis du Capital.
Le programme de l'extrême droite dans les gouvernements au sein de l'UE du capital est partout le même: atteintes aux libertés, bâillonner la justice et la presse indépendante, brutaliser le monde du travail, fragiliser les plus précaires, stigmatiser les immigrés et les Français d'origine étrangère, réduire les droits des femmes et des minorités, déni du dérèglement climatique... Pourquoi en serait-il autrement en France après le 9 juillet 2024?
Mais ne laissons pas les organisations, disant représenter le monde de gauche, compter à l'écart leurs petits sous, afin de réclamer d'être tête de file dans le combat électoral. Il n’est plus temps de tergiverser, encore moins de désigner Laurent Berger, ex-patron de la Cfdt et son partenariat plus que social avec le patronat ou un tribun suprême tiré de son impasse, comme premier ministrable d'un front populaire.
Sinon, après le 9 juillet 2024, c'est l'extrême droite qui gouvernerait sous la présidence d'Emmanuel Macron, sans concession pour les valeurs progressistes et humanistes que la Révolution française à la Commune de Paris, en passant par la Résistance ont porté dans leurs coeurs.