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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Gérard Larcher, docteur vétérinaire dans le civil, est le président de droite dans cette assemblée. Il s'est fait remarquer récemment pour son opinion de ne pas inscrire dans la Constitution le droit à l'IVG. Mais une autre polémique semble l'avoir atteint après le licenciement du médecin du Sénat ce 15 février 2024.

Un article du volatile a parait-il mit le feu au poudre. Surtout, hier vendredi 9 février, peu avant 9 h 30, les 348 sénateurs reçoivent un mail du médecin licencié.

Trois pages de ce praticien, employé depuis cinq ans, pour contester son licenciement et multipliant les accusations envers la « Haute administration » du Sénat qu’il accuse d’une « cabale » à son encontre.

Il évoque le cas d’une assistante médicale, recrutée selon lui « sur la base de faux diplômes ». Celle-ci détiendrait « des éléments compromettants de son amant », présenté comme « une autorité du Sénat », pour « conserver un levier de pression en cas de difficultés éventuelles ».

Du coup, sans doute réveillé, le président du Sénat décide de « procéder à un signalement auprès du procureur de la République », considérant qu’il « appartient désormais à la justice de se saisir des faits en cause ».

Dans son article, le Canard enchaîné évoque « une sextape » impliquant « un sénateur », devenue « un moyen de pression » pour une assistante médicale qui aurait par exemple, toujours selon l’hebdomadaire, vu son salaire « vite augmenté de 45 % ».

Dans son courrier, le médecin fait clairement le lien entre son licenciement et cette vidéo compromettante, qu’il dit avoir signalée à la direction : « J’avais compris qu’en rapportant et signalant cette information, mon sort était scellé », écrit-il.

Les hautes sphères du Palais du Luxembourg balayent ces affirmations : « Le licenciement du médecin du Sénat est totalement dépourvu de lien avec les enregistrements mentionnés dans l’article du Canard enchaîné », dit-on à l’AFP.

Bon, question politique, la majorité de droite du Sénat avait durci la loi anti-immigration du ministre de la police et des frontières, pour le plus grand bonheur de l'extrême droite qui n'en demandait pas tant. Et question sextape, où donc on en est?

En tout cas, le Sénat n'est pas un désert médical.

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