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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

capture d'écran

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Sous les lustres dorés du Salon des fêtes, pas moins de 6 chaines de télévision et  nombre de radios, publiques ou privées, en "prime time" comme on dit dans la patrie de Molière, ont été chargées de retransmettre la bonne parole présidentielle, avant que notre monarque élu s'envole pour le Forum du business de Davos, en Suisse, le pays éternel des banques dans lesquelles le secret des affaires est roi.

Naturellement, je n'ai nul besoin d'écouter un ex-banquier d'affaires, devenu locataire du palais principal de notre mauvaise république par la grâce de beaucoup, pour savoir que le capitalisme régente notre société. Je n'ai donc pas écouté le message de notre divinité.

Gabriel Attal, son premier chambellan nouvellement adoubé, ne sollicitera pas un vote de confiance lors de son discours sur la politique de son chef à l'Assemblée nationale. D'ailleurs, il n'interviendra que le 30 janvier, quinze jours après que Macron n'ait parlé à ses sujets.

Toutefois, ce matin, j'ai feuilleté Bfm-tv. Heureusement qu'il y a de la neige et du verglas en hiver, car cela sonnait plus creux que dans une coquille vide, question avancées sociales et justice de progrès.

Tout s'active donc ainsi depuis le premier jour d'Emmanuel macron à l'Elysée. Il ne cherche pas tant à dire quelque chose qu’à enfumer la cervelle disponible des Français qui l'écoutent. Je rappelle qu'il avait offert ses premiers cadeaux au capital en tant que ministre de Hollande président socialiste de la République.

Alors, il reste la lutte, dans les entreprises, la société et à l'école.

Macron et les médias aux ordres ont blanchi les propos de madame Oudéa-Castéra, ministre de l'éducation nationale, sur la scolarisation de ses enfants dans un établissement privé catholique réactionnaire.

Au départ, Médiapart n'avait enquêté que sur un rapport de l'inspection de l'éducation nationale dans cet établissement mettant à bas les principes éducatifs laïques. Rapport  remis en toute confidentialité en août 2023 à Gabriel Attal, alors fugace ministre de l'école. 

Mais motus et bouche cousus, circulez, il n'y a plus rien à voir pour la ministre des sports, de la jeunesse et des Jo de Paris, subsidiairement ministre de l'éducation nationale. "L'école publique, c'est la mère des batailles", redit orbi et urbi Gabriel Attal. Moi, c'est pareil, rajoute madame Oudéa-Castéra. Visitera-t-elle à l'occasion l'établissement catholique Stanislas, pour dire coucou à ses enfants?

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