Réquisitions et répression dans notre République dite "démocratique" et "solciale" selon la Constitution
Ci-dessus, une affiche de mai-juin 1968. A l'époque une seule chaîne de télé aux ordres du pouvoir et du capital. Aujourd'hui, beaucoup plus de chaines d'infos aux mains du capital. Et aujourd'hui, le palais de l'Elysée mise toujours sur la force pour briser la puissance du mouvement social.
Sa volonté est intacte en la matière et son ministre de la police en première ligne. Quant à son ministre de la Justice, toujours en train de faire des bras d'honneur?
Après de très nombreuses interpellations, l'immense majorité des individus (terme de la police et des journalistes au lieu de dire "personne") ressort sans aucune poursuite du commissariat. Seulement, ledit individu (toujours selon la police) a été photographié, son identité et ses empreintes ont été relevées. Bref, il est fiché en bonne et due forme en vertu d'une circulaire du Code pénal par laquelle les forces de l'ordre mettent en pratique les "Fiches de mise à disposition" et pas à l'intention du père Noël.
Toujours selon la police, lesdits individus, même sans poursuite aucune à leur égard, ont toutefois eu le bonheur d'avoir été gardés à vue dans une cellule très souvent d'un autre temps.
Autre chose, du côté de Marine LP, le parti d'extrême droite appuie les réquisitions contre les éboueurs: "A partir du moment où les grèves entrainent une problème sanitaire, le ministre de l'Intérieur doit intervenir". (...) Sur les raffineries, c'est pareil, il ne faut pas admettre les blocages."
Ensuite, on peut se glorifier devant toutes les téloches d'être contre le gouvernement pour avoir voté la motion de censure, sans être contredit du tout.
Attention donc, dans les téloches aussi, souvent l'extrême droite vous parle.