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Les bons mots de la Macronie pour défendre les retraites à la sauce du capital
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capture d'écran
Attention, roulements de tambour! En tout bien tout honneur, Olivier Dussopt, ministre du travail, puisé dans le puits profond de la gôche pour avoir un maroquin: "C'est une nouvelle société du travail que nous voulons construire. (...) Le travail est le levier le plus puissant de l'émancipation".
Bon, d'après sa biographie, il n'a fait que de la politique le camarade Dussopt. Et après tout, devant la machine à café, durant une pause, n'a-t-il pas lu Karl Marx à l'envers?
François Patriat, lui aussi parlementaire de gôche, désormais patron des sénateurs de la Macronie, avec un régime spécial de retraite intouchable, fait carrément dans la science-fiction: "Les déménageurs, les couvreurs, les gens dans les travaux publics sont équipés d'exosquelettes. La pénibilité n'est plus la même. Il faut revenir à une retraite à 65 ans". Euh, son patron à l'Elysée parle de 64 ans. Mais la science-fiction, c'est de la science-fiction.
Le député Eric Woierth, passé de la Sarkozie à la Macronie, fastoche il n'y avait même pas la rue à traverser : "Passer deux ans de plus dans un travail, que l'on soit cheminots, à la RATP ou dans un autre régime, c'est aussi augmenter la disponibilité du service public."
Bon, j'en rajoute pas, la cour, et même la basse-cour, est déjà bien pleine. Non?