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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Macron bis pond un machin-truc-chosepour accélérer ses réformes anti-sociales

Conseil national de la rénovation qu'il l'a appelé. Surtout, ne pas y voir une ressemblance avec le Conseil national de la Résistance dont le programme politique ouvre des jours heureux à la libération de la France avec son application. C'est vrai que, sous l'occupation nazie de notre pays et le gouvernement pétainiste collaborant avec le Reich hitlérien, les banques d'affaires et le patronat n'étaient pas our libérer la France du joug ennemi.

Pour préparer donc le machin-truc à gonfler, Macron bis est venu se balader mardi à l'hôpital de Cherbourg et vendredi dans une école de Marseille, accompagné comme il se doit de ses deux chambellans adoubés à la Santé et l'Education nationale. Comme le dit ou l'écrit la presse bien pensante du côté du palais de l'Elysée, c'était pour regarder les yeux dans les yeux ce qu'il n'allait pas dans la santé et à l'école.

Du coup, les journaux régionaux offrent à Macron bis de pleines pages pour faire élire des députés godillots -je m'excuse, il n'y a pas de féminin pour godillot- et promouvoir son Conseil national de la Rénovation. Ce machin-truc-chose réunira «les forces politiques, économiques, sociales, associatives, des élus des territoires et de citoyens tirés au sort » pour « identifier les besoins et bâtir de nouveaux projets ».

-Dis, Manu, comme pour ta réforme anti-sociale des retraites?

-Ben oui, homme de peu, j'ai fixé son application à l'été 2023. Mais il faut bien que le Conseil national de la rénovation bien à moi précise le jour et le mois. Sinon, une autre question, homme de peu?

- Et pour l'augmentation des salaires, des retraites et des minima sociaux, on va en discuter dans ton machin-truc-chose?

Non, pour cela, homme de peu, je fais confiance à mon astrologue Geoffroy Roux de Bézieux, subsidiairement patron du Medef. Quelquefois, j'accueille aussi dans les salons de l'Elysée Laurent Berger, grand sachem de la Cfdt. On fume ensemble le calumet du dialogue social.  Pour le moment,  ça marche au poil.

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