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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Pour l'occitan et la République  française sociale

En cette année anniversaire de la Commune de Paris, qui sait que les communards de Narbonne s'exprimaient en occitan, leur langue maternelle, qu'ils alliaient avec le français de la Commune de Paris. Et les forces du Paris Versaillais fusillèrent dans les rues de cette ville.

Lors de la révolte du Midi en 1907, l'armée de Georges Clémenceau fusilla autant dans Narbonne l'Occitane.

En mai-juin 1968, dans le comité de grève de Port-la-Nouvelle, qui occupait la mairie et auquel mon père appartenait, l'occitan était la langue majoritaire.

Juste après mon service militaire en 1971, vaincu par le chômage endémique en mon Languedoc natal, j'ai immigré en région parisienne pour vendre ma force de travail à la SNCF. Et au passage du train de nuit n° 472 en direction de Paris-Austerlitz, sur les murs décrépis d'un tonnellerie en ruine, ces mots en occitan: "Lo tren s'en va e te amb el"- le train s'en va et toi avec lui-

Mais je n'ai jamais oublié la langue maternelle de mon pays natal, même si je ne la chante plus au quotidien. Alors ces quelques vers. Pour autant, hier partout en France, manifestaient les défenseurs des langues régionales.

Douleur

Quand tout commence ou tout s'achève

L'œil de la vie comme l'espoir

Une chanson en moi s'élève

Parfois à l'heure où point le soir.

 

Souvent je pleure de l'entendre

Encore et dépassant la nuit

Parfois qu'on veuille la pourfendre

Dans mon exil l'air est sans bruit.

 

Mais mes sanglots sont que peut-être

Je ne vois plus la vigne en fleurs

Et que derrière ma fenêtre

Je n'aperçois que ma douleur.

 

Mais il reviendra le temps de l'Occitanie et de la Sociale

RÉVOLUTIONNAIRE

Le vieux vigneron

 Assis

Sa couronne blanchie

Regarde la treille

S’éfaufiler au vent mauvais

Demain

Sa montre

Ne marquera pas l’heure nouvelle

Mais avant de s’endormir

Ses mains anciennes

S’enrouleront à sa canne

Et de la terre vers son cœur

Accourront

Tous les échos des siècles.

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S
merveilleux poèmes qui sont l'âme de la terre et qui repondent aussi à la bretagne bien aimée
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