Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

"Le roi te touche, Dieu te guérit", ainsi les monarques français de droit divin faisaient croire à leurs sujets qu'ils guérissaient les malades scrofuleux. Eh bien, plus fort qu'eux, Emmanuel Macron, avec les gestes barrières certifiés, soignera la France entière à la mi-mai. BFMtv et tous les autres disent que cela tombera pile poil à un an de la présidentielle de mai 2022.

Restons sérieux. Dans son indécent discours à la nation, le président de notre mauvaise république, en dégageant en touche sa propre responsabilité, ose demander aux personnels de la Santé des efforts supplémentaires quand ils reçoivent en pleine figure la marée des politiques d'austérités mises en place depuis au moins 2003.

Pour le reste, avancer les vacances de printemps et les mettre à la même date n'est qu'un aménagement à la marge. Le capital reste en l'état et les transports en commun rouleront jusqu'à plus soif pour satisfaire ses profits. Ben oui, aucune contamination n'existe, serrés comme des sardines sur les quais, dans les rames et les bus jamais désinfectés.

Davantage de turbin donc dans les hôpitaux pourtant immensément saturés et toujours plus de boulot pour les travailleurs en première ligne, de la caissière de supermarché au ramasseur de poubelles et la liste est infinie parmi ces premiers de corvée.

En revanche, les médias bien pensants de faire pleurer dans les chaumières sur le sort des petits commerçants qui, depuis la nuit des temps, votent sans rechigner pour la droite et son extrême, tout en dégueulant à souhait sur n'importe quel mouvement social.

Le roi Macron va donc guérir les écrouelles à la mi-mai. Yannick Jadot, le patron des eurodéputés verts français, adepte du ni à gauche ni à droite, a envie lui aussi de guérir les dites écrouelles. Il a proposé une réunion des partis de gauche pour discuter de la présidentielle de 2022. Ok, ont-ils tous répondu. Mais qui en seront les dindons de la farce à attendre béatement cette date?

Ce n'est pas à l'Elysée, ce n'est pas dans un salon, que le peuple en souffrance obtiendra satisfaction.

C'est sur-le-champ qu'il faut sonner le rassemblement et lutter pour des exigences sociales et démocratiques. C'est aujourd'hui que le pouvoir gave le capital et forge toujours plus d'inégalités dans la société française. A persévérer, l'arme aux pieds dans la lutte de classe, en simplement réunissant des étiquettes pour 2022, c'est créer à nouveau les conditions des élections pièges à cons et à l'abstention massive des gens en souffrance, tout en privilégiant les droites et leur extrême.

Le 31 mars 2021, dans toute la France, les retraités ont revendiqué à l'appel de plusieurs syndicats, sauf évidemment de la Cfdt. Mais la CGT était bien à la tête dans ces rassemblements et cortèges -les limites du syndicalisme rassemblé?-. A Mantes-la-Jolie, à Perpignan, comme partout ailleurs. Un élan à suivre et à amplifier!

Le 15 mai, à 0h 00 précise, Macron guérira les écrouelles
Le 15 mai, à 0h 00 précise, Macron guérira les écrouelles

Rassemblement devant la sous-préfecture de Mantes-la-Jolie, signature de la pétition pour le pouvoir d'achat et rencontre avec le sous-préfet et pas autour d'un dialogue social

Plus de 40 retraités se sont rassemblés devant la sous-préfecture.

La délégation CGT a rappelé au représentant de l'Etat la désertification médicale que subit le Mantois, les ratés en matière de vaccination, l'hôpital de Mantes constamment saturé et cela bien avant la pandémie. Elle lui ont remis des pétitions sur l'augmentation du pouvoir d'achat des retraités et contre les tarifs prohibitifs pratiqués dans les Ephad régionaux.

Commenter cet article

S
j'y étais à ce rassemblement, la photo ne tient que d'un demi côté de la rue nous étions beaucoup plus nombreux. Mais nous avons eu au moins le mérite de montrer notre PROFOND mécontentement. je souhaite que mes camarades dans un premier temps cessent de râler entre eux et dans un deuxième temps qu'ils viennent renforcer nos effectifs.
Répondre