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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Les premiers de corvée ont dû apprécier la chose de la part de celui qui fut soutien de Mitterrand socialiste président et de Nicolas Sarkozy de droite président. Bref, le publiciste défendait le fait que le dernier, pour l'heure, de ses favoris, élu à l'Elysée, détenait une Rolex. Ce qui faisait réagir des dessinateurs. Exemple:

"Si à 50 ans on n'a pas une Rolex, c'est qu'on a raté sa vie", ainsi parlait Jacques Séguala en 2009, sur Télématin

Cela dit, si à 50 piges, tu n'as pas non plus une Journe -c'est aussi une montre de luxe-, une Harley-Davidson, une Bentley, une maison dans les Alpes-Maritimes et dans les Hauts de France, un appartement de 200 m2 à Paris et un autre en Corse, etc, etc, c'est peut-être que tu as raté ta vie. Non?

La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique a publié ce mardi sur son site, les déclarations de patrimoine des ministres de Jean Castex. L'un d'eux a réagi vivement: "La déclaration de patrimoine des ministres vise légitimement à savoir s’ils s’enrichissent dans l’exercice de leur fonction au gouvernement. De la transparence au voyeurisme, il n’y a qu’un pas que certains franchissent pour s’y vautrer."

De ce fait, pour ne pas tomber dans le voyeurisme, je ne citerai pas son nom. Mais La Dépêche.fr de ce vendredi 27 novembre 2020 écrit que ledit ministre "est à la tête d'un patrimoine colossal, qui fait de lui l'un des ministres les plus riches du gouvernement."

Et toujours pour ne pas dégringoler dans le voyeurisme, ce ministre d'un ex-banquier d'affaires, placé lui à l'Elysée par le capital plus quelques autres, a été avocat avant d'être adoubé dans un ministère régalien de la République.

En revanche, Alain Griset, ministre des PME dans le gouvernement de Jean Castex, est visé par deux enquêtes. La première fait suite à un signalement de Tracfin, la cellule anti-blanchiment de Bercy, la seconde à l'initiative de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, qui soupçonne des faits "susceptibles de revêtir la qualification d'abus de confiance".

Note subsidiaire de ma pomme: Attention, le ministre cité dans La Dépêche.fr n'est soupçonné en rien par la justice. Il n'administre que la Justice en France. Mais chut, ne cherchez pas qui c'est, à cause du voyeurisme...

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