Confinement Bis et Macron qui nous souhaitait des "jours heureux" après le premier!
Comme si les commis du capital en France avaient le souci de l'existence des gens d'en bas. Si on relit l'histoire sociale dans notre pays, quel droit social et sociétal n'a t-il pas été conquis par les luttes, parfois au prix du sang des travailleurs?
J'entends dire à la télé que la droite de Sarkozy-Fillon et la gauche de François Hollande fustigent l'impréparation du palais de l'Elysée dans la crise sociale et sanitaire qui étrangle le peuple. C'est vrai que le gouvernement de Macron a supprimé 7 400 lits et du personnel depuis mai 2017. Mais la gôche et la droite oublient de dire que, lorsqu'ils étaient au pouvoir pour le compte du Marché, 100 000 lits furent supprimés à l'hôpital public. De la même façon, Roselyne Bachelot, alors ministre de droite de la santé, instaura les Agences régionales de la santé pour supprimer lits, moyens en personnel et en matériel, dans un esprit purement boutiquier au détriment de l'intérêt général. Et Hollande président n'a pas changé une virgule dans les politiques austéritaires des ARS.
Mais nos concitoyens seront-ils une nouvelle fois au balcon pour soutenir l'héroïsme du personnel de l'hôpital public. Ceux-ci ont été bien seuls dans les rues pour manifester contre Macron. Et nos concitoyens oublieront-ils, une fois encore, que la Santé publique n'est pas essentiellement du personnel soignant?
Débordé par le coronavirus, l'ex-banquier d'affaires au pouvoir remet donc notre pays sous cloche. Mais écoles, collèges et lycées resteront grands ouverts. Les transports en commun circuleront toujours bondés aux heures de pointe. Et dans les supermarchés, quels gestes vraiment barrières? Et quelle politique gouvernementale envers les plus fragiles socialement qui meurent déjà à petit feu dans l'indifférence de notre mauvaise politique?
Sinon, l'archevêque de Paris, le sieur Michel Aupetit, nous délivre en ce moment un message divin contre le coronavirus. Il estime que l'angoisse de l'homme occidental devant la peur du virus "prend sa source dans l'athéisme pratique".
Si j'osais, bon, tant pis, j'ose, ce dessin alors: