Selon que vous serez coureurs du Tour de France ou derniers de cordée, vous serez testés ou pas
Ce lundi était jour de repos pour le Tour de France cycliste. Tous les participants à cette épreuve sportive professionnelle furent donc testés, ainsi que tous leurs accompagnants techniques et soignants. Il faut ce qu'il faut pour que la Grande boucle cycliste de renommée internationale reprenne dès ce mardi et que les sponsors retrouvent leurs parts de marchés. Résultat, en moins de 24 h, tous les quidams qui pédalent ou pas ont été déclarés négatifs au covid-19.
Toujours à Mantes-la-Jolie, où le tour sera étape de départ ce samedi, pas de labo pour tester par le nez et le sang. N'étant plus un perdreau de l'année et atteint de pathologies chroniques, j'ai toujours en poche un papelard signé par l'ARS m'invitant à me faire tester. Il date du 17 juillet 2020 et il est vrai que je ne suis pas du tout adepte du vélo.
Mais, entre parenthèses, imaginez-moi sur une bicyclette, accroché à mon porte-bagages un charreton pour aller faire mes courses, même quand le temps s'y prête, au milieu d'un flot de bagnoles qui n'en a rien à faire de ma misérable peau de retraité. Je ferme la parenthèse.
Concernant les labos d'analyses, dans une précédente chronique, je vous avais dit qu'à Mantes-la-Jolie, métropole du GPS&O dirigé par l'équipe Sarkozy-Fillon et consorts, des labos avaient fermé définitivement leurs portes et ceux qui travaillaient encore ne testaient pas. Même si on venait à bicyclette.
Il fallait se rendre à Aubergenville pour effectuer tests sanguins et nasaux. Et que m'apprend le Courrier de Mantes de cette semaine, hebdomadaire régional, qu'une qu'une queue encercle ledit labo et qu'il faut patienter entre 3 h 45 et 4 h, même si on était venu en vélo. Quant aux résultats, à Pâques ou à la Trinité.
Il existe un Comité scientifique qui conseille Macron pour sa feuille de route pandémique. Hier, son président, professeur de médecine, devant les parlementaires, regrettait que nombre d'epadh n'étaient pas assez médicalisés, ce qui a entrainé une mortalité trop importante. Sans blââgue, on lui aurait donc caché la politique en matière de santé en particulier dans les maisons de retraite privées?
Bon, j'ai toujours mon papelard en poche pour me faire tester et je ne ferai jamais le Tour de France sur une bécane pour activer la chose. Je vais donc en faire un avion en papier et le lancer dans les airs. Peut-être atterrira-t-il dans le clos policé du Conseil scientifique. On ne sait jamais, les voies du ciel sont si impénétrables.
A moins que je me coltine 57 bornes à vélo pour discuter à Paris avec ces sommités médicales qui ont l'air de s'occuper de rien. Cela peut faire plaisir à mes amis écolos. Non?
Et avant cela, cette capture d'écran: