Alexandre Benalla, le Retour.... Enfin, pas tout à fait
Rappelez-vous. C'était dans le monde d'avant. Alexandre Banalla, homme à tout faire de la présidence de la République, s'était plu à tabasser des individus -comme ils disent dans la police-, sans être flic mais toujours collaborateur de la présidence de la République. C'était il y avait bien longtemps, le 1er mai 2018.
Les forces de l'ordre présente avait semble-t-il laissé faire. Mais pris les mains dans le gourdin, le sieur Benalla avait été toutefois filmé dans ses agissements illicites. Si bien, qu'il fut mis en examen.
Bon, à force, Macron l'éjectait de son poste de collaborateur de la présidence de la République. Il faut dire qu'Alexandre Benalla était inculpé, pardon mis en examen, pour "immixtion dans l'exercice d'une fonction publique" et "violences volontaires en réunion". Puis d'autres agissements illicites lui furent reprochés. Si bien que, même les médias complaisants avec le pouvoir des riches et du capital écrivirent que l'ex-collaborateur d'Emmanuel Macron avait le pompon dans le nombre de mises en examen.
Comme il avait usé de passeports diplomatiques, sans n'en avoir plus le droit d'en disposer, pour aller se balader chez nos amis de la Françafrique pour faire du business, il fut également mis en examen.
Et soudain, ce 4 septembre, la justice se réveille pour demander le renvoi du susnommé devant un Tribunal correctionnel pour des faits "d'usage public et sans droit" de deux passeports diplomatiques, ainsi que pour des faits "de faux administratif et usage de faux" concernant l'utilisation d'un passeport de service. Attention, à la fin, le procureur ne sollicite le juge d'instruction pour que celui-ci décide ou non de renvoyer l'individu susnommé en correctionnelle.
Et pour les autres mises en examen dont il est recordman? Ben, il ne faut pas aller plus vite que la justice, pardon que la musique. Et un ex-ténor du barreau remplace désormais une ex-socialiste au ministère de la Justice. Et on est pile poil dans le temps d'après.
Ci-dessus: Brigitte, Emmanuel et Alexandre à bicyclette. Ce n'est pas l'affiche d'un film, qu'une capture d'écran.