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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Ce 26 août, Jean Castex, premier porte-voix de l'Elysée, a inauguré la première journée des REF (renaissance des entreprises françaises), grande messe annuelle du Medef en été pour augmenter les profits des actionnaires et du capital toute l'année, sinon plus

Alors que les contours de la crise économique et sociale se précisent encore plus nettement, il a rassuré le patronat et lui a réitéré de placer devant sa cheminée toujours plus de cadeaux coûteux et ce bien avant Noël.

Ben oui, lorsque le gouvernement pratique une politique essentiellement tournée vers les premiers de cordée, fallait-il s'attendre à autre chose.

En revanche, avec le port du masque obligatoire dans la rue ou à l'école, pas un euro public pour les ménages, ni d'augmentation du pouvoir d'achat pour relancer la consommation et encore moins de réduction du temps de travail pour réduire le chômage. Quant à une baisse sur la TVA...

Devant le Medef, Jean  Castex est revenu sur les 100 nouveaux milliards d’euros offerts au capital par le plan de relance. Il a insisté sur son montant exceptionnellement élevé, en ajoutant qu’il s’agissait du plan le plus important des pays de l'UE du capital. De plus, il va réduire de 10 milliards le montant de la Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises. Cadeau pour les très grandes sociétés, puisque celles qui y sont assujetties déclarent un chiffre d'affaires supérieur à 500 000 euros. Geoffroy Roux de Bézieux, le patron des patrons, ne demandait dans une interview aux Echos qu'une baisse à hauteur de 5 milliards d’euros « seulement ». Mais comme dit Macron qui s'y connait en amitié et en affaires: "quand on aime, on ne compte pas!"

Avant les vacances scolaires et face à la violence sociale contre les travailleurs qui augmentait, la CGT proposait de faire du 17 septembre prochain une journée interprofessionnelle de luttes et de manifestations. La CGT revendique non pas un plan de relance pour le grisbi du patronat, mais un "plan de rupture" avec des "politiques qui ont consisté à culpabiliser les salariés".

Les médias me disent que telle ou telle organisation, se proclamant pour le changement social, soliloque dans son clos actuellement en université d'été. Il y a même l'ex-directeur de Libération, journal bien établi à gôche, qui crée des assises pour un machin chose ce 31 août. C'est pour « la refondation d’une gauche réaliste et réformiste » qui «englobe et dépasse les formations de la gauche historique, notamment le PS », en vue de la présidentielle de 2022.  Ben dis donc, ça s'arrête jamais la politique politicienne à gôche?

Et pendant ce temps...

 

La bourse ou la vie? Macron: "La Bourse!"

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