J+9 confiné à Mantes-la-Jolie
Toujours le service de bus qui tourne à plein régime et quasiment à vide sur le boulevard du maréchal Juin. Mais les ambulances des pompiers et du Samu, qui vont et viennent, démontrent que les beaux jours ne sont pas pour demain.
Pour Danielle et moi, plus de toubib traitant. Parti à la retraite et c'est son droit absolu. Avant qu'il ne mette les voiles, j'ai insisté plusieurs fois sur le désert médical qui s'amplifie à Mantes-la-Jolie, tout de même sous-préfecture des Yvelines, l'un des départements les plus riches en France et dirigé par Pierre Bédier, conseiller municipal dans cette ville et vice-président, pour ne pas dire président tout court de la méga métropole Grand-Paris-Seine-et-Oise. Invariablement, mon toubib traitant me répondait qu'une maison médicale était en construction à Mantes-la-Jolie. Ouh, ouh, Pierrot, comme ma soeur Anne, je ne vois rien venir. Et à la municipalité de Mantes-la-Jolie, ça baigne?
Sans déconner plus, un article en ligne sur l'Hopital public de Mantes-la-Jolie, dont la présidente du conseil de surveillance est dame Cécile Dumoulin, vice-présidente du Conseil départemental du 78 et ex-maire-adjointe de Mantes-la-Jolie. Quitte à me répéter, mais c'est peut-être à cause du grand âge, elle fait campagne à Limay pour la droite Sarkozy-Fillon-Bédier.
En lien, l'article en ligne d'Actu 78 du 20 mars 2020, c'est pas vieux:
N'attendons pas les beaux jours revenus pour faire le bilan de la crise que nous subissons à plusieurs titres avec la pandémie du covid-19. Surtout, pas celui de "l'amateurisme" ou de "l'impréparation" du gouvernement actuel dirigé par un ex-banquier d'affaires, composé de politiciens de la droite Sarkozy-Fillon et de la gôche chère à François Hollande et à Manuel Valls.
Dans les Ehpad privatisés, on croit mourir à cause du coronavirus, quand on meurt par le capitalisme qui a financiarisé la santé. L'hôpital public est épuisé lui par les grands coups de rabots successifs dans les budgets de droite comme de gôche.
N'attendons pas les beaux jours revenus pour dénoncer le capitalisme mondialisé. "Je compte sur vous, nous sommes en guerre", ne cesse de déclamer à cor et à cri Emmanuel Macron sous les ors du palais suprême de la République française.
Moi je dis carrément merde à l'union nationale qu'il souhaite instaurer. Et je dis pareillement à ceux qui, depuis trop longtemps, s'essaient à humaniser le système capitaliste ou à le ripoliner en vert pour faire tendance. Je ne suis en guerre que contre le capitalisme et ses commis, avérés ou cachés. Hier comme aujourd'hui.
Car, même si la retraite par points est reportée, n'oubliez pas: