Virus destructeur sur les tomates et les poivrons à quelques jours du Salon de l'Agriculture.
Un premier cas de virus est confirmé en France, dans le Finistère. Certes sans danger pour l'homme, il détruit absolument les cultures à haute densité de plantation comme les cultures sous serre.
En cause, des graines achetées aux Pays-Bas, semées en Angleterre et dont les plants ont été vendus en France. Entre parenthèses, bonjour à l'écologie dans le transport intercontinental dans l'UE du capital!
La FNSEA, le syndicat patronal des agriculteurs a toujours été pour l'UE du capital. CQFD.
Mediapart révèle dans une enquête que les salaires des dirigeants du principal syndicat agricole de France ont augmenté de 5 à 30% ces dernières années, pour parfois atteindre une rémunération supérieure à celle du ministre de l'Agriculture. Des chiffres qui pourraient crisper, à trois jours d'un Salon de l'Agriculture consacré en partie à la précarité rampante dans le monde agricole.
C'est un train de vie qui pourrait créer quelques tensions, à trois jours de l'ouverture du Salon de l'Agriculture, consacré en partie à la faiblesse des revenus du monde agricole. Mediapart révèle que les rémunérations des cadres de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) ont fortement augmenté ces dernières années, de 5 à 30% depuis 2019, selon les cas. Le nouveau directeur général Clément Faurax (nommé en avril 2019) a par exemple bénéficié d'un bonus de 22%. Il perçoit ainsi 13.400 euros brut mensuels, soit quelque 3.000 euros de plus que le ministre de l'Agriculture actuel Didier Guillaume, selon Mediapart, qui rappelle que l'essentiel des ressources de la fédération provient des cotisations des adhérents.
Un temps partiel à 14.900 euros brut mensuels
L'ancienne directrice générale de la FNSEA, Catherine Lion, qui touchait 14.800 euros brut mensuels en poste, a pour sa part vu sa rémunération sensiblement augmenter lorsqu'elle est devenue conseillère de la Fédération, à temps partiel. Pour trois jours de travail par semaine, elle a donc perçu, entre avril et septembre 2019, 14.900 euros brut mensuels - dont 6.000 euros de "prime mensuelle", l’équivalent de ce que touche en moyenne un exploitant agricole sur une année entière, a calculé Mediapart. Prenant sa retraite au 1er octobre 2019, Catherine Lion touchera ses indemnités ainsi qu'une "prime équivalente à six mois de salaire", pour un total de 146.300 euros. Dès lors, l'ancienne directrice générale, toujours salariée à temps partiel du syndicat, atteint grâce au cumul salaire et retraite "plus de 12.500 euros par mois", assure Mediapart.